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Hugo et Baudelaire dessinaient : Michel-Ange écrivit. Dans les deux cas, une maîtrise en éclipsa une autre : les Italiens lisent les Poèmes de l'auteur du David comme nous lisons Les Fleurs du Mal. N'est-il pas temps de nous mettre à l'écoute d'un Michel-Ange poète, l'un des plus grands de la lyrique italienne ?
L'homme qui peignit le Plafond et le Mur d'autel de la Sixtine, l'homme qui étala le Tombeau des Médicis sous le nez des libertins de toute sorte, l'homme qui fascina l'art occidental au point d'en déterminer, jusqu'à nos jours, le territoire et les enjeux, cet homme fut aussi, comme vous et moi, un amant maladroit et souverain : éperdu d'un idéal inaccessible et enivré d'une réalité à soumettre. Il aima - rarement, une seule fois - mais il aima, et il aima un homme, Tommaso de'Cavalieri. Il l'aima comme vous et moi souhaitons - ou nous félicitons - d'avoir aimé : jusqu'à ne plus voir en lui-même que la lumière de l'autre - et jusqu'à souhaiter d'en mourir, pour pouvoir vivre.
Il fallait clore le dossier, ouvert depuis le XVIe siècle ; un premier livre (L'Ange et la Bête) présenta les Dessins et traduisit les lettres que le «père de l'Art» (Delacroix) destina à Cavalieri. Un second volume vient maintenant donner à lire tous les Poèmes que Michel-Ange adressa à Cavalieri.
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