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Son Excellence (Le comte d´Abranhos) fut publié après la mort d´Eça de Queiroz. Écrit entre 1871 et 1880, il fait partie, avec Le Crime du Padre Amaro, Le Cousin Bazilio, La Capitale, Alves & Cie et Les Maia, d´une suite visant à décrire la société portugaise telle qu´elle existait depuis 1830. C´est sans doute une des satires les plus violentes jamais écrites sur les moeurs politiques, d´où, peut-être, sa non-publication du vivant de l´auteur... Conçu comme un hommage rendu à Son Excellence le comte d´Abranhos par son secrétaire particulier, c´est en réalité l´étalage des bassesses, forfaits et infamies commis par ladite Excellence pour accaparer le pouvoir et le garder. D´une irrésistible drôlerie, d´une méchanceté à peine exagérée, ce livre sulfureux n´a rien perdu de son actualité.
Né à Póvoa de Varzim, petite ville du Nord du Portugal, en 1845, Eça de Queiroz fut consul à Paris de 1888 jusqu´à sa mort, en 1900, à Neuilly. L´oeuvre de cet immense écrivain (« un des plus grands de tous les temps », d´après Jorge Luis Borges) amoureux de la France, est de plus en plus prisée par les lecteurs français.
Roman traduit du portugais et annoté par Parcídio Gonçalves.
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