Inspiré d'une histoire vraie, ce roman raconte l'odyssée d'une expédition lancée par le major Andrew Weasley (1888-1930), ancien sous-officier de l'Armée Britannique des Indes, pour retrouver le royaume légendaire de l'Agartha et sa capitale ... SHAMBALA !
Dominique JONGBLOED, l'auteur, aventurier lui-même, actuel propriétaire des « Carnets de Voyage » du Major, nous propose de vivre ici une aventure hors du commun, celle d'hommes et de femmes qui ont accompli un véritable exploit tout simplement parce qu'ils ignoraient que cela était impossible ...
(...) Nous savions que nous n'étions qu'au début de notre exploration et que ce que nous admirions n'était qu'une infime partie du savoir des Anciens. Cette cité et son exploration systématique s'annonçait invraisemblable, démentielle, hors de tous repères. On pouvait ici user de tous les superlatifs pour décrire ce qui s'exposait sous nos yeux incrédules. Tout laissait transparaître une science au savoir illimité, d'une avance telle que ceux qui avaient bâti cet endroit ne pouvait avoir d'équivalent sur cette planète. Le savoir, la science, la philosophie, les valeurs morales, qu'ils possédaient reléguait nos plus éminents savants et philosophes au rang de simples écoliers (...).
(...) C'est alors que nous sommes restés sans voix : la sphère tournait sur elle-même mais nous nous restions parfaitement immobiles et droits. Soudain quelque chose nous heurta par l'arrière, à la hauteur des genoux, et nous nous sommes retrouvés assis ... sur rien (...) (...) cette civilisation contrôlait la matière à un degré qui ne peut s'expliquer dans l'état de nos connaissances scientifiques actuelles.
En effet, si l'on se plaçait face à la gravure - sculpture, un peu plus de trente secondes, celle-ci et toutes les sculptures composant l'image, l'illustration venant appuyer le texte gravé, s'animaient en plusieurs séquences, par saccades de même durée. Comme un évènement se déroulant au ralenti (...).
(...) Ils utilisaient toutes sortes de véhicules étranges, aux formes indescriptibles, et semblaient même maîtriser une sorte de manière de se déplacer qu'ils appelaient le voyage sans mouvements me dit Edgar, ne sachant expliquer scientifiquement le déplacement d'une matière, fusse-t-elle celle d'un humain, d'un point à un autre de l'espace géographique ou spatial par « déconstruction » puis « reconstruction » à l'autre bout de la planète ... ou de la galaxie (...).
(...) Avec Edgar et Mary nous avions rétabli l'alliance avec les Anciens, les Mystiques, nous étions reconnus comme tels par la cité elle-même et cela nous permis de donner à l'Eden un nouveau couple mythique. Je savais qu'ils en étaient dignes car ils avaient tous les deux payer le prix fort pour le devenir. Restait à voir ce que serait leur avenir dans ce royaume clos et presque inaccessible de l'extérieur (...).
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