Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
La ville de Venise donne toute son ambiance magique à ce roman, qui réussit à mêler interrogations sur l'Histoire et la création artistique et réflexions sur le sens de la vie et de l'amour.
Elle n'a pas choisi Venise, cela s'est présenté comme ça. Elle a quarante ans, son amant l'a quittée et, plutôt que de sombrer, elle vide son compte bancaire et réserve une chambre dans une pension du Castello. A l'approche de Noël, la cité s'enfonce dans les brumes. Le palais accueille à demeure un vieux prince russe paralysé ainsi qu'un jeune couple italien pour la période des fêtes. Communauté improbable où s'échangent, dans les couloirs ou lors des repas, d'abord quelques mots rares puis des propos plus essentiels. Se dessinent,
peu à peu, les destins et les amours trahis ou perdus de chacun. Le prince va révéler à la narratrice son existence chahutée, une vie d'exil depuis sa fuite de Russie, lors de la Révolution bolchevique. Elle qui s'acharne à ne plus croire en l'amour va assister, voyeuse et cynique, aux échanges passionnels du jeune couple, Valentino et Carla. Puis, dans ses déambulations sans but, hors des sentiers touristiques trop fréquentés, elle rencontre un bouquiniste amoureux des mots, Manzoni, qui va l'initier à la Venise secrète, à la
littérature ainsi qu'à la peinture des camps de Zoran Music, le grand peintre vénitien déporté à Dachau. Il fera lever en elle, à nouveau, l'attente du désir. Au fil des jours, la narratrice va ainsi oublier son propre désarroi et s'ouvrir aux autres. Dans une Venise troublante, obscurcie par le brouillard, Seule Venise est la lente chronique de la transformation intérieure d'une femme à la recherche d'un nouveau souffle de vie. La langue sèche et sensuelle de Claudie Gallay travaille au coeur chaque personnage, tout en laissant à chacun son aura de mystère. Au-delà de ces portraits singuliers où Venise joue un rôle essentiel, ce troisième roman questionne l'enjeu de la création artistique et la force du sentiment amoureux.
La narratrice décide après avoir été quittée par son compagnon de tout quitter pour partir à Venise.
C'est l'hiver, il n'y a pas grand monde si ce n'est ceux qui partagent la pension avec elle, un vieil aristocrate russe qui vit en fauteuil, un jeune couple, et leur hote. Au fil de ces ballades dans la ville, qu'elle nous décrit avec force détails, elle va rencontrer un libraire avec qui elle va partager le plaisir des mots.
Un roman tout en suspension, à la fois grave et léger, à l'écriture précise, dans lequel on perçoit la tristesse comme un brouillard sur la ville.
Je ne sais pas dire si j'ai vraiment aimé, mais il ne m'a pas complétement déplu non plus. Rien d'extravagant juste de petites histoires, de rencontre de partage, d'entraide dans la langueur de l'hiver, sur des pavés froids et mouillés.
Un roman en hiver, à Venise vide, l'histoire d'une reconstruction grâce à une rencontre, celle d'une ville mise à nu. L'écriture de Claudie Gallay tout en force et en délicatesse sert un récit original et marquant. Après sa lecture, on a envie d'aller à Venise en hiver pour s'y perdre ou s'y trouver...
J'avais abandonné "La beauté des jours" mais une amie m'a prêté ce roman alors j'ai voulu lire à nouveau un livre de Claudie Gallay.
Il est encore question d'une femme un peu perdue ; cette fois-ci l'héroïne ayant du mal à se remettre d'un chagrin d'amour décide d'aller à Venise, de s'installer dans une pension à côté d'un jeune couple amoureux et d'un prince russe déchu.
Cette fois ci, je suis allée jusqu'au bout pour mon amie mais aussi parce que le début se lit vite, est peu poétique et puis on se demande si la si belle Venise va réveiller la jeune femme de sa torpeur.
Et puis boum, la monotonie est revenue, une nouvelle fois l'envie de secouer la narratrice est apparue et enfin l'ennui s'est installé.
Cela se lit vite avec de petits chapitres et une écriture soignée mais ce type de narration et de personnage ne sont décidément pas fait pour moi.
tres belle écriture C Gallay nous fait aimer Venise meme quand il fait froid et humide.
La narratrice, récemment quittée par Trevor, son grand amour, fuit Paris pour Venise quelques jours avant Noël. Elle ne sait pas encore si c’est pour y vivre ou échapper à son chagrin.
Réfugiée dans une modeste pension de famille, elle y fera la connaissance de Luigi qui attend vainement sa fille, de Valentino et Carla, deux amoureux, et surtout du vieux Prince russe qui deviendra son confident.
Lors de ses pérégrinations, cette femme de quarante ans découvrira une librairie et tombera peu à peu amoureuse de son propriétaire. Elle en viendra très rapidement à souhaiter ardemment la naissance d’une nouvelle idylle …
Un roman beau et désespéré où Venise est omniprésente. Un agréable moment de littérature !
Venise au coeur de l'hiver, dans la brume, sous la neige. Le temps s'arrête. Dedans, dehors, tout est feutré. Le passé, le présent se mêlent. L'amour des livres, la musique, la peinture, la danse, qui aident à panser les blessures. L'héroïne s'ouvre à l'art et aux autres par petites touches pour mieux revivre. Le style particulier de Claudie Gallay. C'est beau !
De la délicatesse , de la sensibilité ...partez à Venise
Venise en hiver. Une femme qui perd goût à la vie, suite à une rupture douloureuse, la perte de son emploi. Rien de très engageant.
Et pourtant.
On va suivre cette femme qui va revivre de jour en jour grâce à la rencontre d'un généreux libraire, d'un russe solitaire et d'une jeune danseuse. Loin d'être un roman sombre, lent, il est plein de vie et de subtilité. Une belle découverte.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !