Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
senhor ventura est écrit à cent à l'heure.
depuis la pérégrination de fernao mendes pinto et les lusiades de luis de camoes, classiques fondateurs de la littérature portugaise, les récits n'ont pas manqué dans ce pays, qui racontent " des existences frappées d'ubiquité, divisées, perturbées. ". senhor ventura s'inscrit dans cette lignée. dès le début de cette fable menée à un train d'enfer (on pense au mandarin d'eça de queiroz), miguel torga affirme qu'il met dans son héros " la réalité de ce qu'[il est] et la nostalgie de ce qu'[il aurait] pu être.
" antoine de gaudemar, libération. ce récit vif et enlevé raconte les tribulations d'un jeune paysan de l'alentejo entre la chine, oú il va chercher la fortune et l'amour - il n'y trouve que le contraire de l'une et de l'autre - et son village de penedono, oú il tentera de se retrouver. mais derrière ces épisodes, derrière " la soumission des instincts et des sens aux voies de l'aventure ", c'est la figure emblématique de l'emigrant, que détaille torga, c'est la fable éternelle de l'exil et du retour qu'il écrit, superbement.
patrick kéchichian, le monde.
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