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Cette violence est d'autant plus sensible qu'elle émane de l'observation souvent goguenarde de petits faits de la vie quotidienne, de situations ordinaires, sans jamais recourir à la caricature. L'observateur en question est Heinrich Düring, un petit fonctionnaire de sous-préfecture.
Père de famille, Düring, la cinquantaine, dissimule sous son vernis de respectabilité un esprit acéré et critique qui méprise profondément la bêtise de ses semblables embrigadés par les slogans braillés par la radio et les haut-parleurs disposés à chaque coin de rue. Il mène une vie double. Dégoûté par sa femme et ses propres enfants, il prend son plaisir avec une lycéenne, Käthe Evers, sa voisine, « la grande louve blanche », et se désintoxique des insidieux poisons idéologiques en entreprenant de grandes courses dans la campagne.
Un jour le sous-préfet le charge de rassembler les archives du district qui se trouveraient encore entre des mains privées. C'est pour lui l'occasion de fuir le bureau, de courir les routes et les chemins creux, et de s'adonner à sa passion des cartes et documents anciens. Bientôt, il s'aménage une cabane dans les bois, pour le cas où
Romans. Traduit de l'allemand paeNicole Taubes. 218 pages. 19 euros.
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