80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Si l'idée de progrès a guidé l'action sociale et politique moderne depuis les Lumières, elle s'est aujourd'hui considérablement affaiblie. Y compris parmi les insatisfaits de la réalité actuelle, le mot même de progrès a perdu son sens. Progrès de quoi ? Progrès pour qui ? Progrès vers quoi ? Qui peut encore répondre à ces questions ? Que le progrès n'ait plus d'attrait ni de contours, qu'il ne fasse plus consensus pour les « progressistes » est un facteur central de la fermeture actuelle des possibles. Le doute légitime vis-à-vis du progrès, en particulier technique et économique, a renforcé à son insu le discours hégémonique sur l'absence d'alternatives et sur la fin de l'histoire. Afin de conjurer cette malédiction durable, Peter Wagner a conduit une enquête à la fois conceptuelle, historique et sociologique, qui vise à redéfinir ce que pourrait être un futur désirable pour celles et ceux qui souffrent du présent.
Selon Wagner, le progrès est la fois nécessaire et possible, et doit être réactivé à partir de deux matrices que sont la critique et l'imagination. Mais, pour penser le progrès de demain, il faut aussi se défaire de ses conceptions eurocentrées, qui ont dominé l'imaginaire des modernes. L'ouvrage est donc attentif à la multiplicité des définitions du progrès, au Nord comme au Sud, en Amérique latine et en Afrique du Sud, comme dans les anciens pays communistes et en Asie. Au fil de ce parcours, il offre un commentaire raisonné de la plupart des théories politiques qui se sont développées à l'échelle globale au cours des dernières décennies. L'émergence d'une capacité à l'autodétermination collective apparaît, au terme de l'enquête, comme la condition, mais aussi l'horizon, de tous les autres progrès possibles.
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