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Sartre est en général présenté comme le philosophe de la liberté absolue. À prendre cette expression à la lettre, il peut paraître un peu naïf, après les théories freudiennes sur le déterminisme psychologique (que Sartre connaissait), de continuer de soutenir une telle idée.
Ce livre tente d'en montrer la signification, les implications morales et, surtout, l'évolution : si Sartre a pu lui-même réduire la théorie de la liberté exposée dans L'Être et le néant (1943) à l'idée que nous ne sommes rien d'autre que ce que nous nous faisons, il en est venu, en 1952, à penser que nous sommes plus exactement ce que nous faisons de ce que les autres ont d'abord fait de nous, reconnaissant ainsi le poids des aliénations contractées dès la toute petite enfance, tout en maintenant une pure spontanéité comme fondement originaire de la conscience. Il n'y aura ainsi pas de théorie de la passivité originaire chez Sartre, mais une théorie de l'activité passive : le choix originel qui organise les perceptions du tout petit et constitue peu à peu sa personnalité, s'il est irréfléchi (et non inconscient), n'est pas de l'ordre d'une réaction, mais d'une action. La philosophie sartrienne est ainsi traversée par une tension fondamentale, puisqu'il s'agit de maintenir ces deux extrêmes : l'homme est tout entier libre et responsable de ses actes, sans excuses, et il est tout entier aliéné en tant qu'un homme est nécessairement conscience de monde, c'est-à-dire position de soi dans une certaine situation. La situation n'ayant elle-même de sens que pour une conscience libre, la liberté ne reçoit également son sens que par une situation nécessairement vécue dans l'aliénation.
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