L’adaptation du grand classique d’Hector Malot arrive au cinéma pour les fêtes
Le chien Capi et le singe Joli-Coeur, la brave mère Barberin et le signor Vitalis à la longue barbe blanche, Lise la petite muette, Mattia le jeune musicien, sans oublier bien sûr le courageux Remi, l'enfant trouvé... Autant de personnages si attachants qu'on ne les oublie plus quand on a fait leur connaissance, et que les générations successives découvrent avec le même bonheur.Publié en 1878, Sans famille est devenu un classique de la littérature de jeunesse. Mais il n'y a pas d'âge pour se laisser captiver par l'extraordinaire don de conteur d'Hector Malot, et émouvoir par sa tendresse envers les humbles ; ni pour apprécier le talent avec lequel il tente de rendre le pittoresque et la réalité des milieux traversés par Remi.
L’adaptation du grand classique d’Hector Malot arrive au cinéma pour les fêtes
Offert à Noël, je découvre avec plaisir ce roman initiatique écrit au 19ème siècle qui narre l’éducation de Rémi. Un livre plein de promesses, qui m’a tantôt fait rire, tantôt fait pleurer.
Petit topo sur l’histoire : Rémi est un jeune garçon que le destin mène dans une famille de paysan, auprès de Mère Barberin sa nourrice qu’il imagine être sa mère jusqu’au jour où il découvre la vérité sur ses origines. Abandonné à la naissance, Rémi fait ses premiers pas auprès de cette femme aimante qui devient une véritable mère poule à contrario du père adoptif, soldat estropié, qui ne voit en lui qu’une bouche supplémentaire à nourrir. C’est donc par un malheureux quiproquo et par la volonté d’un homme vil que Rémi se retrouve pour son plus grand bien le « subalterne » de Vitalis, un saltimbanque (en apparence) qui gagne sa vie en donnant des représentations théâtrales avec ses compagnons de fortunes que sont ses trois chien Zerbino, Capi,Dolce et son singe Joli-cœur. Au départ réticent et regrettant sa vie d’antan, Rémi prend goût petit à petit à la vie auprès de Vitalis et découvre ce que signifie le mot « liberté ». De sa situation précaire de fils de paysan, il va s’élever et ouvrir son esprit à la vie, au travers des livres et de ses différentes expéditions. Loin d’être une virée tranquille à travers la France, Rémi va vivre des émotions fortes, tantôt heureuses tantôt tristes, mais toutes aussi formatrices les unes que les autres. Son aventure c’est l’histoire de la vie.
J’ai tout de suite accroché avec le style de l’auteur. Une narration dynamique sans qu’elle soit excessive, des personnages vivants et des descriptions adaptées au jeune public, incluant un vocabulaire facile d’accès sans être pour autant « simpliste ». Il y a une forme de désinvolture dans son écriture, une simplicité dans les descriptions, quelque chose qui nous fait penser que la vie, c’est ça, c’est ce que vit Rémi. La vie ne s’arrête pas à une clôture ou un village, qui peuvent s’apparenter aux barrières de l’esprit. Lorsqu’on parcoure les pages du roman, on a la sensation qu’une scène se joue devant nous ou qu’un film défile.
Les personnages en eux-mêmes sont variés et présentent une palette de caractères qui donnent vie au récit. Que serait Rémi sans sa rencontre avec ces animaux hors du commun qui appartiennent à Vitalis ? Vitalis, un homme cultivé, ouvert d’esprit, qui apprendra à Rémi à penser par lui-même et qui forgera son caractère avec une douce fermeté. La sagesse de l’homme âgé. On appréciera également la douceur réconfortante de la Mère Barberin qui tremble devant les décisions de son mari mais qui aimera Rémi comme son propre fils. On retrouvera cette figure du parent aimant tout au long du récit notamment auprès de personnages tels que Mme Milligan ou encore du père Acquin qui lui fera découvrir le dur mais non moins passionnant travail de la terre. Cependant l’amour n’est pas la seule notion présente, d’autres personnages apprennent à Rémi que tout n’est pas rose et que le monde est également fait d’injustices. Chaque personnage rencontré par Rémi est une marche de plus qui lui permet de gravir le sommet qui fera de lui un homme éclairé et conscient de son propre destin.
C’est ainsi qu’au fil des pages on découvre l’apprentissage de la vie d’un garçon âgé d’à peine une dizaine d’années, ses craintes et ses envies. Pour comprendre le monde qui nous entoure, pour comprendre la portée du mot « liberté » il est nécessaire de vivre pour soi, pour ce que l’on aime et d’apporter le bien à ceux qui savent le recevoir.
En conclusion, un roman adapté au plus jeune mais que les plus âgés auront goût à (re)lire pour faire un bond en arrière , partager le quotidien de Rémi, ressasser ses expérience ou se prendre à rêver à une destinée différente. Un roman que l’on referme avec une multitude de sentiments : à la fois de la tristesse, de la joie et la satisfaction d’avoir compris que la vie est aussi belle que cruelle.
https://dubonheurdelire.wordpress.com/
Lorsque l'on est né dans les années 80, on ne peut qu'avoir été bercé par le dessin animé "Rémi sans famille". Cette année, l'histoire d'Hector Malot a été adaptée au cinéma et lecteurs.com a eu la gentillesse de m'envoyer le roman aux éditions livre de poche. L'occasion est donnée de replonger dans une des histoires de mon enfance :
"Les aventures du jeune Rémi, orphelin recueilli par la douce Madame Barberin. A l'âge de 10 ans, il est arraché à sa mère adoptive et confié au Signor Vitalis, un mystérieux musicien ambulant. A ses côtés, il va apprendre la rude vie de saltimbanque et à chanter pour gagner son pain. Accompagné du fidèle chien Capi et du petit singe Joli-Coeur, son long voyage à travers la France, fait de rencontres, d'amitiés et d'entraide, le mène au secret de ses origines... "
J'ai pris plaisir à replonger dans les souvenirs et les histoires de mon enfance et de retrouver au fil des pages les émotions que le dessin animé avait fait naître. Même après 25 ans, je ressors toujours aussi émue de cette histoire !
En résumé : une histoire pour les petits et les grands !
J’ai eu ce livre grâce au site lecteurs.com !
J’avais de souvenirs de cette histoire le dessin animé de mon enfance. « je m’appelle rémi, je suis sans famille et je me ballade avec mes amis….. » La vous me détestez car ce générique de vas plus vous lâcher pendant un moment, et c’est exactement ce qui m’est arrivé pendant toute la lecture.
Je me rappelais de certaines scènes dans ce dessin animé très triste et j’espérais qu’elles avaient été inventé pour lui et que ça n’était pas dans le roman… Raté !!! Cette histoire est très belle mais sacrement déprimante aussi !!
Je l’ai lu très facilement et le voyage dans une France (entre autre) d’une autre époque a des moments très agréables. Il y a même quelques scènes plutôt marrantes. Surtout avec joli-cœur !!
Par contre il y a vraiment beaucoup trop de malheur qui arrivent a Rémi, je crois que si je ne me rappelais pas de la fin j’aurais peut être abandonné.
Alors oui je vous en conseille la lecture car c’est une belle histoire mais il faut choisir le moment de cette lecture car si vous n’avez pas le moral il va vous pousser dans le trou.
La réédition de ce classique dans une version abrégée du texte original, a pour but de rendre accessible aux plus jeunes une œuvre initialement beaucoup plus dense. Bien que des pans entiers manquent, l’essentiel de l’histoire a été conservé, ainsi que le style incomparable de cet auteur. Sorti peu avant le film « Rémi sans famille » avec Daniel Auteuil en fin d’année 2018, le roman jeunesse » Sans Famille « d’Hector Malot a été réédité par les éditions Le Livre Pocket Jeunesse.
Jérôme Barberin vit avec son épouse à Chavanon, un village du sud de la Creuse, en Corrèze, au cours du XIXème siècle. Un jour, il découvre un nourrisson qui porte de beaux langes, et semble donc provenir d’une famille aisée. Dans l’espoir d’obtenir une récompense conséquente, Barberin propose aux autorités de prendre soin de l’enfant en attendant que ses parents se fassent connaître. Il le confie à sa femme, qui le nomme Rémi. Mais à peine âgé d’une dizaine d’années seulement, le jeune garçon doit déjà faire face aux rudesses de la vie.
p. 19 : » – J’aurais peut-être dû, dit-elle, te faire connaître la vérité ; mais tu étais si bon mon enfant, que je ne pouvais pas te dire, sans raison, que je n’étais pas ta vraie mère ! Ta mère, pauvre petit, tu l’as entendu, on ne la connaît pas. «
Si mère Barberin, sa mère adoptive l’aime comme son propre fils, Jérôme, son mari, est nettement moins démonstratif, au point de le confier à un certain Signor Vitalis.
p. 28 : » Instantanément je compris ce que Barberin voulait de moi. Vitalis venait me chercher, et c’était pour que mère Barberin ne pût pas me défendre que, le matin, Barberin l’avait envoyée au village. «
Sans attache, ce vieux saltimbanque parcourt les chemins de France. Rémi vit la séparation d’avec sa nourrice comme un nouvel abandon et se mure dans le silence le long des chemins parcourus en compagnie de son nouveau maître. Mais les compagnons de voyage de Signor Vitalis, les chiens Capi, Zerbino, Dolce et le petit singe prénommé Joli-cœur, sont une bien étrange troupe. Et Rémi ne peut rester indifférent face à eux.
p. 35 : » – Nous donnerons demain notre première représentation, dit-il, et tu y figureras. Il faut donc que je te fasse répéter le rôle que je te destine. «
Le Signor Vitalis va apprendre patiemment à Rémi la lecture, puis la musique. Ainsi, ce dernier rejoint la troupe lors des représentations ambulantes. Mais ces représentations ne sont pas du goût de tous. Lorsque le vieux saltimbanque se retrouve sous les barreaux d’une prison près de Toulouse durant deux longs mois, le jeune Rémi est livré à lui-même.
p. 45 : » Par cette lettre, mon maître me disait qu’on le gardait en prison pour le faire passer en police correctionnelle le samedi suivant, sous la prévention de résistance à un agent de l’autorité, et de voies de fait sur la personne de celui-ci. «
Mais, au gré du hasard et des rencontres, entre Paris et Londres, le jeune garçon va découvrir ses origines.
p. 135 : » C’était ma destinée de me séparer de ceux que j’aimais et qui me témoignaient de l’affection. «
Gorgé d’aventures, ce roman d’apprentissage est poignant, et on ne se lasse de le relire ! Il est un témoignage essentiel de la vie en France au XIX ème siècle, et de ses difficultés. S’il est vrai que je reste réticente à l’idée d’intervenir sur les textes originaux de manière générale, j’admets que cet ouvrage, condensé, avec des chapitres courts et un vocabulaire et une taille d’écriture adaptés aux plus jeunes permet néanmoins d’attirer ce public. Indiscutablement le plus grand roman d’Hector Malot, je ne peux qu’encourager toute initiative qui permettra au plus grand nombre de découvrir ce chef-d’œuvre !
Je remercie lecteurs.com et Le Livre de Poche Jeunesse pour l’envoi de cet ouvrage.
Je remercie chaleureusement lecteurs.com et Le Livre de Poche pour l'envoi de Sans Famille de Hector Malot.
Nous découvrons Rémi, jeune orphelin confié à la brave mère Barberin. Quand le mari de celle-ci rentre, blessé, il n'est pas content d'apprendre que Rémi est toujours là. Il aurait du partir à l'orphelinat... Alors le jeune garçon est confié à un saltimbanque, le Signor Vitalis. Celui-ci voyage avec ses animaux : le chien Capi, le singe Joli-Cœur. La vie sur les routes n'est pas facile et Remi va vivre de sacrés péripéties...
Sans famille est un roman jeunesse magnifique.
Quel plaisir de dévorer ce roman, jamais lu auparavant. Evidemment, je connais l'histoire et je me souviens du dessin animé Rémi sans famille, qui a bercé mon enfance :)
A l'occasion de la sortie du film, Les éditions Le Livre de Poche ont sortis une édition poche avec au milieu des photos du film. Ajout sympathique, les photos accompagnées de leurs légendes sont réussies.
Sans famille a été publié en 1878, il raconte une vie qui n'existe plus et pourtant je trouve qu'il a bien vieillit.
Certes, les enfants ne sont plus vendus à des saltimbanques, ils ne vont plus ainsi sur les routes. Et les jeunes lecteurs découvriront un monde très différent du leur.
Mais c'est bien écrit, captivant, et c'est un classique accessible tous, jeunes comme moins jeunes.
Je suis ravie de ma lecture, et je mets cinq étoiles à Sans Famille.
Merci à lecteurs.com de m'avoir permis la lecture de ce très bon roman d'aventures.Rémi,un enfant trouvé est pris en charge par la famille Barberin ,le père Barberin pense être récompensé le jour où les parents de Rémi referont surface.Seulement les années passent et personne ne réclame l'enfant et le père Barberin ,victime d'un accident de travail ,décide qu'il ne peut plus subvenir aux besoins de l'enfant et de s'en séparer.En chemin,il rencontre dans une auberge ,Vitalis,un artiste de rue qui désire louer l'enfant pour le seconder et le jeune Rémi s'embarque alors dans une nouvelle vie pleine d'aventures.
Merci à lecteurs . com de m'avoir fait redécouvrir SANS FAMILLE de Hector MALOT...Un roman toujours aussi délicieux ou les bons agissements et les grands coeurs gagnent sur la malveillance . L'histoire de Rémi , enfant sans famille , élevé jusqu'à huit ans par madame Barberin "....jusqu'à huit ans , j'ai cru que , comme tous les autres enfants, j'avais une mère , car , lorsque je pleurais , il y avait une femme qui me serrait si doucement dans ses bras en me berçant , que mes larmes s'arrêtaient de couler".
Une écriture douce comme une berceuse quand l'auteur nous parle de l'amitié , de l'amour , de la gentillesse ; déchirante comme un coup au coeur quand le malheur s'abat sur Rémi et ses amis .....Et nous suivons sans vouloir nous arrêter les aventures de Rémi sans famille. Une écriture si fluide qu'on le lit d'une traite ...Vite , vite je voulais en connaître la fin , je voulais que l'histoire se termine bien . Je lirai ce récit à mon petit fils , c'est certain.Merci
Un superbe livre, l'histoire nous fait passer diverses émotions, joies, rires, pleurs, peurs...j'arrive à la fin du bouquin et je vais m'empresser de le faire lire à ma fille de 13 ans qui devrait elle aussi, adorer ! J'irais voir également le film mais il est vrai que lorsque ça sort sur le grand écran, je préfère toujours lire l'histoire avant car beaucoup plus détaillée...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !