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Nathan vit avec sa femme et, en face de chez lui, au bout du jardin, il y a sa belle-mère Gaby, une poétesse magnétique dont il ne rate aucune lecture publique. De puissants investisseurs convoitent un terrain qui serait parfait pour y construire un parc d'attractions, mais Gaby, sa propriétaire, refuse obstinément de le leur vendre. Le député du coin s'en agace fortement. Nathan apprend, peu après, la mystérieuse disparition d'une randonneuse. Il lui semble que tout - le député, la randonneuse, le terrain, Gaby - est lié. En tout cas, c'est ce qu'il pense, lui qui nous raconte cette histoire où les morts vont étrangement s'enchaîner. Mais est-ce bien raisonnable de croire Nathan ?
Est-ce qu’un roman de Philippe Djian se raconte ? Et, pourtant, il faut bien donner envie de s’y plonger, de s’y noyer même, pour s’imprégner de l’atmosphère de ce cinquante-septième roman, Sans compter.
Nathan se dévoile sans en dire plus qu’il n’en faut. Il rencontre une randonneuse, Nicole, qui vient de passer quinze jours dans une forêt, complètement perdue ! Lui qui ressemble à Joachim Phénix évolue entre sa femme, Sylvia, et sa belle-mère, Gaby, soixante ans, immense poétesse à ses yeux.
Pigiste au chômage du journal que sa belle-mère possède depuis la mort de son mari, il tente de trouver sa place entre les deux femmes rarement d’accord. D’ailleurs, le couple a investi sa maison depuis peu. Mais, le sénateur du coin, Richard Bruunevigne, veut construire un parc d’attractions sur les terrains de Gaby qui ne souhaite pas les lui vendre malgré les pressions énormes subies.
Mais, un autre angle pourrait autant en dire. Un coton de Tulear est offert à Nathan par sa femme, Sylvie, peu de temps après avoir perdu son travail de pigiste à L’Eveil, journal du coin possédé par sa belle-mère, Gaby, poétesse qu’il admire énormément et dont il partage sa maison avec sa femme depuis peu.
Ce chien vient de la maison du sénateur du coin qui souhaite acheter les terrains possédés par Gaby pour en faire un parc d’attractions. Pas question pour elle de vendre ! Du coup, elle subit de fortes pressions dont elle sait qu’elle ne pourra peut-être pas résister longtemps.
“Sans compter” commence comme un récit sur les intimidations économiques et finit comme un roman policier à tendance psychiatrique.
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