Bakhita s'annonce comme l'un des grands livres de cette rentrée, et si on suivait les conseils de lecture de Véronique Olmi ?
Pour Henry Perowne - neurochirurgien réputé, mari heureux, père comblé d'un musicien de blues et d'une poétesse - ce devait être un samedi comme les autres. Pas question d'aller défiler contre la guerre en Irak. Plutôt goûter les plaisirs de la vie. Et pourtant... Un banal accrochage, et voilà la violence qui surgit dans son existence protégée. Henry aura beau tenter de reprendre le fil de sa journée, ses vieux démons et le chaos du monde le rattraperont sans cesse durant ces vingt-quatre heures, au terme desquelles plus rien ne sera jamais comme avant.
Tout en faisant diaboliquement monter le suspense, McEwan entrelace événements planétaires et privés avec une telle virtuosité que cet étrange samedi devient la métaphore de toute une vie, de toutes nos vies fragiles d'Occidentaux pris dans la tourmente de ce début de siècle. Et cette réflexion profonde sur le hasard et le destin, les pouvoirs respectifs de la science et de l'art, la quête d'un sens qui résisterait à la mort, nous montre une fois de plus, après Expiation, un romancier parvenu à la plénitude de son talent.
Bakhita s'annonce comme l'un des grands livres de cette rentrée, et si on suivait les conseils de lecture de Véronique Olmi ?
Une journée où tout bascule dans une vie.
Vingt-quatre heures dans la vie d'un homme : une parfaite plongée dans une psyché complexe et dans son réalisme en collision avec d'ordinaires basculements. Dans une prose très informée, Ian McEwan nous détaille le destin banal d'Henry Perowne. Samedi se révèle alors une fragile et rare apologie du bonheur.
https://viduite.wordpress.com/2017/10/30/samedi-ian-mcewan
Le récit jubilatoire d'une journée "extraordinaire" qui fera basculer la vie du neurochirurgien Henry Perowne : Ian McEwan maîtrise son sujet et construit un roman extrêmement bien documenté, accessible et intelligent.
Un petit bijou de suspense et de cynisme !
24 heures de la vie d'Henri Perowne, célèbre neurochirurgien londonien. Sa journée s'ouvre sur la sensation qu'un crash aérien s'est produit, dans cet ère encore post-traumatique du 11 Septembre 2001. Ce samedi aurait dû être banal : squash avec un collègue, une visite à sa maman atteinte de la maladie d'Alzheimer , un dîner en famille. S'en suit une journée où les certitudes s'évanouissent, où rien désormais ne sera plus pareil. J'avais découvert Ian Mc Ewan avec "Sur la plage de Chesil". Je retrouve la précision du trait, cette aptitude à disséquer les émotions, les fulgurances de ses personnages. Des scènes d'anthologie aussi : une partie de squash, une opération délicate du cerveau, comme si vous y étiez. Et le pouvoir de la littérature, toujours, sidérant.
J'ai découvert cet auteur par hasard et ce roman est celui qui j'ai préféré. L'histoire est très rythmée et j'aime beaucoup que l'histoire ne se déroule que sur une seule journée.
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