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« Ma mère est morte le 26 mars 2005, écrasée par un autobus. Le chauffeur : un jeune receveur qui faisait des manoeuvres à la gare routière de Flacq et qui n'avait même pas son permis. C'est ma soeur Sabrina qui m'a appris la nouvelle : "Barlen, Barlen, Barlen, ma petite maman est morte". J'étais défait, rien ne pouvait m'arriver de pire que la mort de ma mère. » Barlen Pyamootoo avait dédié Bénarès, son premier roman, à sa mère. Avec ce nouveau récit, c'est le livre de sa mère, Salogi, qu'il écrit. Il y rassemble tout ce qu'elle était, et tout ce qui a fait ce qu'elle était. Son enfance misérable dans un village au sud de Maurice, ses tentatives pour réparer l'injustice de cette misère en apprenant à écrire et en racontant qui étaient ses parents, sa vie de jeune mariée puis de mère de famille nombreuse, les rituels tamouls, la boutique qui ne marche pas bien, le départ en France pour fuir la pauvreté, le retour à Maurice pour retrouver ses enfants...
En ayant recours autant à la mémoire familiale qu'à son imagination, Barlen Pyamootoo nous donne un portrait qui doit toute sa charge émotionnelle à sa pudeur filiale et à son talent d'écrivain. Dans la lignée de Jamaica Kincaid et Michael Ondaatje, il s'impose par sa sobriété et son classicisme.
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