Ce travail, essentiellement sociologique, analyse l'impact de la fragilité identitaire des sages-femmes et ses conséquences sur l'enseignement de la profession. Prise au coeur d'un cercle vicieux, la formation actuelle perpétue cette fragilité des sages-femmes au sein de l'univers périnatal. Ce travail ouvre donc une réflexion quant au façonnement identitaire résultant de la formation, et propose des pistes d'actions concrètes visant plusieurs objectifs: améliorer le vécu au cours de la formation tout comme les cadres pédagogiques favorisant la construction identitaire des futurs professionnels, promouvoir et valoriser le statut de la profession, opter pour un réalignement avec le sens initial du rôle de la sage-femme et humaniser l'accompagnement des femmes et des familles. L'enseignement s'avère ainsi être un levier d'action majeur pouvant apporter des réponses à de nombreuses problématiques inhérentes à la profession. Il pourrait ainsi générer plus de cohésion, une plus grande cohérence, et par-dessus tout, plus d'humanité au coeur des soins.
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