"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1954. Le 15 mars, l'éditeur René Julliard publie Bonjour tristesse. C'est le premier roman d'une jeune fille de dix-huit ans comme les autres - ou presque. Alors, tout change : Françoise Quoirez, dite Sagan, devient riche et célèbre, noctambule et légendaire, culte et pourchassée. 2014. Romancière, Anne Berest se revêt « de la vie de Françoise pour oublier la sienne », et tisse sa jeune existence à celle de son aînée. Nous avons alors tout à la fois un roman, une biographie, une autofiction, où les vies de ces deux femmes n'en font plus qu'une. Et aussi, un émouvant hommage à Sagan, femme libre et éternelle jeune écrivain.Sagan 1954 est un tableau de la société française des années 1950, une longue échappée belle, un hymne à l'amitié, une offrande sans contrepartie. Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche.Adieu tristesse, bonjour renaissance, avec un livre merveilleux. Fabrice Gaignault, Marie Claire.
J'ai lu en premier "La carte postale" que j'ai beaucoup aimé, aussi quand j'ai rencontré l'auteur dans un salon, je lui ai pris deux Poche plus anciens.
Cela fait plus de deux ans et je viens seulement de lire cette biographie de Françoise Sagan, qui se limite à l'année 1954 année de sortie de son fameux "Bonjour tristesse", de la proposition à des maisons d'édition célèbres, de l'attente, de la publication…
Mais ce petit livre, ce n'est pas seulement ça : il y a les rencontres, de Françoise Sagan et de l'auteur, la vie de l'auteur qui s'imbrique avec la description de sa propre écriture, les anecdotes crédibles mais inventées ou arrangées…
L'auteur est très bien documenté et cela rend ce petit livre fluide, crédible et fort agréable à lire.
Bonjour Françoise.
Comment parler de ce livre...
Comment dire l'emotion. D'abord, le sourire involontaire, irrépressible à la lecture du nom de Sagan, comme le remarque si justement l'auteure.
Le plaisir de la retrouver, même quelques pages.
La trouver plutôt, à 17 ans, libre déjà, garçon raté ou fille manquée, et s'en foutre. Parce qu'aimer c'est mieux, mieux que la littérature. Mieux que la vie.
Bonjour Françoise.
Bonjour à cette femme aussi digne d'être une plume qu'elle avait l'envergure d'une héroïne de roman. On en reprendrait bien une dose, quelques mots rapidement bafouillés, mal articulés, mais ses mots à elle, comme elle les dit si mal. Les écrit si bien.
Bonjour Françoise.
C'est émue que j'ai refermé ce livre. Plus qu'émue, très bien, j'avoue. Je pleure toujours un peu quand c'est beau.
Je me revois découvrir Bonjour tristesse. Me passer en boucle les interviews de cette femme dont le débit me rend parfois ses réponses si pertinentes tout à fait insaisissables. Lire tous ses livres, encore et encore, même ceux que j'aime moins, pour le plaisir d'être bercée à nouveau par cette "petite musique".
Bonjour Anne.
Bonjour et merci.
Pour votre plume merveilleuse, si judicieuse et si émouvante.
Ce fut trop court.
Ce fut parfait.
Quand ce roman est paru au printemps 2014, j'avais été tentée parce qu'il parlait de la jeunesse d'un écrivain que j'aime beaucoup, ce "charmant petit monstre" de Sagan. J'avais lu la très bonne biographie que lui avait consacré Marie-Dominique Lelièvre (Sagan à toute allure, Paris, Denoël, 2008) et j'étais fascinée par cette drôle de femme, scandaleuse, libre que j'avais découverte comme tout le monde avec Bonjour tristesse.
Et puis la perspective qu'offrait la quatrième de couverture, à savoir le mélange avec l'histoire personnelle d'Anne Berest et de sa déception amoureuse m'avait retenue, je n'aime pas trop les autofictions...
La sortie en poche m'a donné l'occasion de me plonger dans ce que l'auteur refuse de qualifier de biographie pour la nommer "histoire" et j'ai d'abord aimé sa façon d'appréhender les débuts de Françoise Sagan en littérature, appréciant l'échelle temporelle arrêtée en 1954, comme une parenthèse.
Je me suis pourtant agacée de bricoles : si l'auteur imagine avec plus ou moins de succès, j'ai été presque gênée de ne pas y retrouver quelques anecdotes très connues (le choix du pseudo où la remarque de son père, contée par Sagan plus tard, est totalement éludée) et j'ai été presque "stupéfaite" de lire certaines choses comme "l'odeur de l'encre fraîche étrangle le cou de Françoise" (hein ???)...
L'ensemble, s'il se lit agréablement (ouf ! l'histoire perso d'Anne Berest n'est pas si envahissante, même si parfois ses réflexions paraissent saugrenues) m'a pourtant semblé un peu inachevé et finalement je ne sais pas si ce roman a plu au fils de Sagan qui l'avait "commandé"...
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