Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Ce roman a été primé par le Prix Cévennes 2007. _ « Nous restâmes assis en silence, comme de braves frère et soeur, et pour la première fois de ma vie, je pressentis que les morts ne mouraient pas, que ce qui avait un jour été vivant sur cette terre, sous quelque forme que ce soit, était indestructible. » Les morts demeurent : Rue Katalin en donne une magistrale illustration. À Budapest, des années après la disparition de la jeune Henriette, les membres de trois familles vivent sous l'emprise de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Balint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes... Que s'est-il passé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels événements ont acculé ses habitants à la détresse et au désespoir ?
Comme quoi les lectures d'un même auteur peuvent se suivre mais ne pas se ressembler... du tout. Autant j'avais beaucoup aimé Abigaël, autant je suis passée complètement à côté de Rue Katalin que j'ai lu en entier et rapidement certes mais qui ne m'a pas plu.
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On suit l'histoire d'Irèn, Blancka, Balint et Henriette, de leur enfance dans la Rue Katalin à leur vie d'adulte, une vie qui aurait pu être heureuse mais qui a été bouleversée par la seconde guerre mondiale et par la mort d'Henriette dans des conditions plutôt dramatiques.
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L'histoire nous est racontée tantôt par Irèn, tantôt par le fantôme d'Henriette qui plane sur la vie des protagonistes, tantôt par un narrateur extérieur et après avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire, l'auteure m'a perdue dans ce huis-clos psychologique où on se retrouve enfermés dans les pensées de celui qui raconte.
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Je n'ai pas aimé cette lecture dont je suis restée complètement détachée, sans aucun sentiment pour les personnages. Je l'ai subie plus que vécue cette lecture sans pouvoir me faire le film dans ma tête tant je n'ai pas adhéré à ce que je lisais.
Budapest , rue Katalin, en bordure du Danube, trois maisons voisines où sont venues s'installer trois familles .
La présence de quatre enfants passant d'un jardin à un autre pour se retrouver , comme s'ils étaient « les animaux d'une même portée » les a rapprochées. On se rencontre, on s'estime, on s'entraide.
On pourrait parler d'une maison commune, d'une petite société un peu disparate où chacun vit dans le respect de l'autre.
Jusqu'au jour où , comme une tempête, arrive la guerre et son cortège de malheurs : mobilisation, , persécutions, fuites, disparitions . Toutefois aucun événement historique n'est signalé de façon précise, seules en sont notées les répercussions sur les trois familles .
La maisonnée éclate puis tente plus tard de se reconstituer avec les survivants dans ce qui était autrefois leur « tanière commune » .
Nous suivons ces trois familles pendant plusieurs décennies, des années 30 de l'avant guerre jusqu'en 1968 .
Le récit de leur histoire, même s'il suit globalement un ordre chronologique, mêle différentes temporalités et plusieurs narrateurs . Il se présente sous forme de souvenirs qui entrecroisent dans un même chapitre la relation d'une situation passée et les impressions ou les doutes du narrateur, qu'il est, de plus, parfois difficile d'identifier. Qui est-il exactement ? Est-il encore vivant ? Le lecteur passe alors insensiblement du réel au fantastique, de l'histoire au surnaturel, plongé dans une communauté des morts et des vivants .
Je dois avouer que j'ai été bien déroutée par les cent premières pages , d'autant plus que les personnages sont nombreux et qu'il est nécessaire de se reporter au tableau des membres des 3 familles présenté en tête du roman pour déterminer qui est qui .
J'ai failli arrêter là mais la finesse de l'écriture d'analyse de Magda Szabo et les souvenirs émus de ses autres romans LA PORTE et LA BALLADE D'IZA ont vaincu mes réticences et j'ai continué . Je ne le regrette pas ! Il faut prendre l'ouvrage dans sa globalité, accepter d'être dérangé dans son confort de lecture pour apprécier RUE KATALIN .
C'est la chronique douce-amère de la vie d'un groupe d'individus ballottés par l'histoire, qui redonne vie à un paradis perdu et qui révèle, s'il en est besoin, qu'on ne guérit jamais de son enfance .
J'aime beaucoup l'atmosphère des livres de cet auteur, profond, plein de ressentis, ...
La Honrie, la collaboration,la perte des êtres chers, des sujets forts mais un livre plein de grâce qui flirte avec le surnaturel qu'il y a en chacun de nous
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