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Les Roubaiyat sont des quatrains. Philosophiques, humoristiques, ludiques, ils s'achèvent toujours par une exclamation déconcertée « agabî ! » (que l'on a traduite par « bizarre, bizarre ! »). Les poèmes sont écrits en dialecte égyptien et jouent avec la truculence de cette langue. Ces quatrains sont une méditation sur la vie, la mort, la joie, le temps qui passe, l'innocence, l'absurdité du monde, son origine, sa cruauté... Si les thèmes sont universels et peuvent interpeller tout un chacun, la formulation et les images sont typiques de l'humour égyptien, teinté d'un constant "maalich" (un concept fait de fatalisme et de nonchalance). Ainsi les Roubayiat sont tout à la fois une méditation existentialiste et une invitation au voyage qui peut emporter les petits et les grands. Après Roubaiyat - Quatrains égyptiens (2015), Plumes et poils de Roubaiyat (2016) dédié aux animaux, et Par la fenêtre des Roubaiyat consacré à la ville, ce quatrième et dernier recueil (quatre vers pour un poème quatre recueil pour cette série !) plonge dans le thème du printemps, entre joie, émerveillement du renouveau et questionnements sur la condition éphémère des êtres vivants.
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