80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans ce classique de la littérature polonaise, on entrevoit tout d'abord, un reflet de Madame Bovary : Varsovie remplace Rouen, Emma est professeur de piano et son séducteur, poète ; et l'arsenic se change en quinine. Il ne manque pas non plus l'ennui d'une petite ville de province et la passion de la chair pour s'en distraire. Puis, le tableau s'enrichit de quelques particularités de la Pologne des années 1950 : les queues devant les magasins, la pénurie, et les artistes au service de la propagande d'État. Enfin, la jeune femme qui a suivi son propre désir en s'offrant se gave de quinine non pour mourir, mais pour continuer à vivre, et ne vomit pas tant le poison que son dégoût du poète auquel l'écriture et l'imprimerie donnent le dernier mot.
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