"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sur les murs de la cité, des tags pleuvent qui pleurent un enfant perdu. Ils clament «Justice pour Saïd», abattu après un contrôle d'identité par un policier jamais condamné.Abandonné de tous, recueilli par un tuteur au passé louche, Mattia, onze ans, s'interroge sur les drames qui l'assaillent et la sensation de culpabilité qui semble peser toujours plus lourd sur ses épaules.Dans un monde de menaces incessantes - violences policières, injustice, haines et solitude -, comment lever le voile sur la vérité ?Si tout finit toujours par se transformer, Mattia le sait : rien ne se perd, jamais.
Pas vraiment un roman policier bien qu'il ait fait partie de la sélection des 20 meilleurs polars de l'année 2016 par Le Monde ...
Pas vraiment un thriller non plus ...
Lauréat du Prix Mystère de la critique 2017
Mattia, un jeune garçon est le narrateur de cette histoire, de son histoire
Mattia, malgré son jeune âge a une lourde histoire ...
Sans pathos, sans violence inutile, sans fioritures ...
Un roman factuel, mais plein de tendresse entre les personnages ...
Un excellent roman ...
Je vais m'empresser de chercher d'autres titres de cet auteur ...
J'ai voulu tester un autre univers avec ce roman de poche signé par Cloé Mehdir qui a raflé pas mal de distinction avec le prix des étudiant du polar 2016, le prix Dora Suarez 2017 et le prestigieux prix mystère de la critique 2017. Je ne suis pas adepte de polar, mais ni trop de thriller non plus, mais j'y ai fait de belle découverte dernièrement, du coup, pourquoi pas un polar...
Je ne suis pas spécialement fan de la couverture trop simple à mon goût, mais en même temps totalement en phase avec le genre. C'est plus le résumé qui m'a parlé. En 4e de couverture, on découvre que la base de ce livre tourne autour d'un enfant abattu par un policier qui n'a pas était puni, une histoire dont on a tous entendu parler. On découvre cet univers de la cité du point de vue de Mattia qui à un regard bien spéciale sur la société.
Les 350 pages de cette histoire se laissent lire très vite grâce à une belle écriture fluide et rythmée qui offre les détails nécessaire à l'immersion du lecteur dans cet univers très lourd. On arrive très très vite au bout du livre. Les fans du genre sauront apprécier ce roman à sa juste valeur, mais perso, je n'ai pas adhéré à cet univers de polar bien trop sombre à mon goût. Ce n'est pas encore aujourd'hui que je vais adhérer au genre.
Cloé Mehdi est une très jeune auteure (née en 1992, ça ne me rajeunit pas !), un peu confidentielle, dont j’avais entendu beaucoup de bien sur la blogosphère. La sortie de son deuxième roman en format poche a été l’occasion de découvrir cette artiste précoce.
Dès les premières lignes, l’écriture est fluide, accessible et on entre rapidement dans le vif du sujet. Et le sujet en l’occurrence, c’est la banlieue. Par le regard d’un enfant, on ouvre la porte d’un appartement de quartier. On se retrouve au milieu d’une famille de fortune composée de personnages aux destins tourmentés. Chaque acteur porte sur ses épaules de lourds secrets et de lourdes culpabilités qui hantent son quotidien. Ils errent donc dans leurs petites vies défavorisées, toujours sur un fil, embourbés dans leur détresse. Par ailleurs, autour d’eux, règne une atmosphère encore plus malsaine. Un terrible drame est survenu quelques années auparavant et les séquelles sont encore présentes dans tous les esprits. L’ambiance de l’histoire est donc particulièrement tendue et navigue entre mélodrame familial et véritable tragédie.
Cloé Mehdi utilise un style simple afin de nous entraîner dans les engrenages d’une justice partiale qui déclenche les désillusions des exclus de la rue. La misère et le désespoir s’ajoutant au tableau, les représailles ne sont pas loin.
L’atmosphère désenchantée m’a beaucoup plu. On sent que l’auteure maîtrise son thème, les personnages sont attachants et l’étude sociale est très intéressante. J’apporterais seulement une petite nuance à l’engouement général. J’ai trouvé que le texte perdait parfois un peu de son objectivité. Le parti pris de l’auteure est flagrant et tourne à certains moments au règlement de compte. Elle tombe même par moments dans le jeu des préjugés qu’elle voudrait combattre. Sinon, malgré ce mini bémol, j’ai beaucoup aimé cette immersion au cœur de la cité, à la fois dure et tendre, qui donne la parole aux écorchés.
Je vous parle aujourd’hui d’un roman très touchant aux éditions J’ai lu, il paraîtra le 20 septembre 2017 et je vous invite d’ors et déjà à vous le procurer dès sa sortie. Mattia, un garçon de 11 ans à qui la vie n’a pas épargné grand chose m’a littéralement bouleversé…
Une narration principalement faite par un enfant, qui pourtant fait preuve d’une maturité et d’une lucidité incroyable mais logique quand on connaît son vécu.
Un roman, qui a pour toile de fond une bavure policière qui s’est déroulée il y a plusieurs années et qui pourtant refait surface sans que l’on comprenne immédiatement pourquoi. Mais Chloé Medhi va bien plus loin, elle nous plonge dans une réflexion multiple, sur la famille, la société, le bien et le mal, la justice et son impartialité et sur le sens de la vie en général.
https://livresque78.wordpress.com/2017/09/12/rien-ne-se-perd-de-cloe-mehdi/
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