"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cristina Sánchez Pradell, flic à Marviña, dans la région de Malaga, est de garde cette nuit-là. Quand la police est appelée pour un cambriolage, elle accepte de remplacer l'un de ses collègues, jeune père impatient de rentrer chez lui. Sans imaginer un seul instant qu'en mettant les pieds à La Paloma, ce quartier à la vue imprenable sur la Méditerranée où de riches expatriés se sont bâti de luxueuses villas, sa vie va basculer irrémédiablement et qu'elle va désormais craindre sans relâche non seulement pour sa vie, mais pour ceux qui lui sont chers, son fils Lucas, Antonio son mari, et sa tante Ana, aveugle et sourde. Tandis que John Mackenzie, un policier écossais réputé pour son flair autant que pour son caractère exécrable, est détaché sur l'affaire où des compatriotes sont impliqués, le paysage paradisiaque de ces confins du continent européen se peuple de sourdes menaces.
Après les Hébrides, Peter May s'empare d'une autre région qui lui est chère, celle qui, à l'extrême sud de l'Espagne, voisine avec Gibraltar, infime possession britannique dans la péninsule Ibérique. Son flic au visage pâle s'y confronte au masque féroce d'une certaine Europe.
Cristina policière dans la région de Malaga est de garde et remplace un collègue quand elle reçoit un appel d’urgence suite à un cambriolage
Elle se rend dans un quartier riche où vivent des expatriés Cleland un criminel écossais en fuite sera arrêté.
John un policier écossais va être envoyé en Espagne pour récupéré Cleland. John rencontre des difficulté personnelle avec son ex-femme et son fils mais aussi ces collègues.
Lorsque Cleland s’évade il va vouloir s’en prendre à la famille de Cristina, la réputation de Cleland fait craindre le pire car il est connu comme fou, riche et en liens avec des chefs mafieux.
L’auteur délaisse son Écosse natale et nous emmène en Espagne, trahisons, meurtres, coups bas, vengeance personnelle, trafics de drogue et histoires personnelles.
Un roman agréable à découvrir servi par des dialogues savoureux. Je préfère indubitablement la fraîcheur et la pluie de l’écosse à la canicule espagnole.
Un peu déçue car je gardais de cet auteur, le souvenir de ses trilogies : surtout celle dite écossaise se déroulant entre Edimbourg et les îles de la pointe extrême d'Ecosse.
Là nous nous retrouvons en Andalousie à Marvina dans la région de Malaga. Belle région que celle située entre Gibraltar et Malaga. Mais lorsqu'on lit son polar, on se demande s'il y a été autrement qu'en touriste car il y manque cette chaleur qui nous donnerait envie d'y aller, là tout de suite. Pas vraiment d'âme comme dans son périple écossais où les histoires d'autochtones étaient bien plus étoffées, voire à apparence plus réaliste.
Dans Rendez-vous à Gibraltar, on a juste le sentiment d'un assemblage de personnages mis dans des contextes très/trop connus, déjà mult fois utilisés en trames de fond de romans policiers, à savoir cambriolages, drogue, trafics d'humains.
L'enquêtrice Cristina Sanchez est trop stéréotypée. Les menaces qu'elles subies ne m'ont pas préoccupées outre mesure. Rien à voir avec le personnage Finlay Macleod que Peter May mettait en scène en Ecosse. La police espagnole m'est apparue pareillement convenue.
Si ! Il y a tout de même le personnage d'Ana dont l'histoire est probablement le meilleur moment du livre.
Cela aura été un bon mais bref plaisir de lecture.
Peter May m'a enchanté avec La trilogie écossaise. J'ai aussi beaucoup aimé L’île des chasseurs d'oiseaux et Les disparus du phare, enfin tout ce qui se passe vers l'île de Lewis. Ensuite j'ai été très déçue par Je te protégerai. J'ai donc entamé la lecture de Rendez-vous à Gibraltar en sachant que je n'allais peut-être pas retrouver le plaisir de mes premiers Peter May. J'ai dévoré ce polar en 2 jours, je ne peux donc pas dire que je n'y ai pas pris plaisir.
L'histoire est tout de même assez abracadabrantesque. Le méchant est vraiment le mal incarné et sa psychologie assez faible. La pauvre tante aveugle et sourde a une vie cauchemardesque et le retour de son amoureux, 20 ans plus tard, est assez improbable. Les personnages espagnols m'ont semblé un peu caricaturaux. En revanche j'ai bien aimé le personnage de John Mackenzie, le policier britannique, limite Asperger, conscient de ses failles et courant toujours au devant du danger. Quant au dénouement je l’ai trouvé assez rapide, un peu bâclé.
En résumé j'ai passé un bon moment mais je suis quand même déçue, j'en attends plus de Peter May. J'aimerais bien retrouver John Mackenzie aux Hébrides.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2021/05/26/rendez-vous-a-gibraltar-de-peter-may/
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