"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mariée à Arnaud, un riche et séduisant homme d'affaires, Emilie est venue faire des achats à Paris et tombe sur Diégo. Peintre aux tableaux parfois fort macabres, celui-ci est un ami d'enfance
d'Arnaud et d'Anne, la soeur aînée d'Emilie. Ils bavardent, se séparent et Emilie se dirige vers le bureau d'Anne, à deux pas de là. C'est alors que, surprise, elle découvre la voiture d'Arnaud, alors
que celui-ci lui a dit être à Roissy, et plus inquiétant, elle assiste à l'arrivée d'une ambulance et de la police : une jeune femme, Alexandra Martinez, a été assassinée à coups de couteau dans
l'immeuble voisin de celui d'Anne. Très secouée, Emilie regagne la gentilhommière de son mari et reprend son occupation favorite : explorer les pièces de l'aile abandonnée du manoir.
Et d'un, apprend peu à peu que le meurtre d'Alexandra n'est que le premier d'une longue série et de deux, découvre que Diégo, Anne et son Arnaud chéri ne sont pas du tout les êtres qu'elle
croyait connaître et pouvoir aimer sans restrictions. Bientôt le doute s'installe dans son esprit, puis c'est la peur au fur et à mesure que les meurtres se succédent et que les découvertes bizarres qu'elle fait dans le manoir et les mensonges des uns et des autres se multiplient. Elle commence à craindre pour sa vie. Atmosphères de plus en plus lourdes, descriptions précises des personnages, de leurs mensonges et de leurs craintes, Conte à rebours renoue avec l'écriture de La Mort des bois.
La construction est très classique et devrait séduire les amateurs d'émotions fortes.
Après Le jardin interdit, j’avais besoin d’un petit intermède. Le confinement a cela de bon, c’est qu’il vide la PAL. La chambre écarlate de Nicci French m’ayant profondément ennuyée, je suis allée du côté de Brigitte Aubert.
Une belle jeune femme épouse son Prince Charmant, Arnaud et vit dans son manoir en compagnie de la duègne, celle qui a élevé Arnaud, maîtresse absolue de la maison et qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’une peut-être rivale.
Entre deux séances de shopping, elle rend visite à sa sœur à la tête d’ un cabinet d’expert comptable. Là, des policiers viennent les questionner au sujet d’un meurtre commis dans l’immeuble vis-à-vis, séparé par une cour intérieure. Oisive de chez oisive, Emilie va se passionner pour le crime et, aussi, un peu pour le « petit Cerdan », l’inspecteur chargé de l’affaire.
OK, on épouse son Prince Charmant, mais à la fin, l’oisiveté plombe les journée d’Emilie qui décide d’aller faire un tour et du rangement du côté de l’aile désaffectée du château. Là, elle trouve une petite mine, entre autres, les lettres de sa belle-mère, une ancienne nursery, un piano désaccordé... où l’on découvre que le tableau familial idylique se fendille grave.
Surtout ne pas franchir la porte au fond du couloir, c’est Arnaud qui l’en prie. Bien sûr, Emilie passe outre et….
Un polar qui se lit très vite. Emilie est quelque peu agaçante de naïveté, un joli cliché d’imbécile heureuse ! Certaines scènes sont téléguidées, très clichés, mais bon, j’ai passé une soirée fort agréable avec ce livre et c’est bien là l’essentiel pour moi avec un polar. J’ai connu de meilleurs Brigitte Aubert
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