Retrouvez tous les conseils donnés lors de la rencontre spéciale BD sur "Un endroit où aller"
Samuel broie du noir. Et il y a de quoi ! Il est célibataire, vit dans un petit appartement sous un toit de Paris et se morfond dans un travail qui ne le passionne pas... Seul chez lui le soir de son anniversaire, Samuel s'amuse à appeler le seul numéro qu'il connait par coeur, celui de sa maison d'enfance. À sa grande surprise, quelqu'un décroche : lui-même. Le petit Samuel, 10 ans, qui rêve d'être footballeur, de voyager et d'écrire des romans pour impressionner les filles... Comment garder la tête haute quand on doit avouer à l'enfant qu'on était qu'on n'a réalisé aucun de ses rêves ?
Il est temps pour Samuel de reprendre sa vie en main...
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Un parfum de rentrée littéraire flotte sur vos dernières pépites !
Que dirions nous à l'enfant que l'on a été ?? Très beau roman graphique sur la remise en question sur sa propre vie. Récit émouvant et touchant. Profitons de la vie, ne gardons que le meilleur !!!
Le concept est intéressant. La solitude à son paroxysme.
Quand la seule personne qui daigne communiquer avec vous n'est autre que... vous, mais plus jeune !
Comment profiter de sa vie foirée pour prévenir des erreurs à éviter ou des moments essentiels à ne pas gâter.
Un petit goût de Quartier lointain de Taniguchi.
Voilà une bd que je voulais lire depuis sa sortie. Une histoire teintée de fantastique pour aborder la remise en question à l'approche de la moitié de sa vie (enfin normalement). En parlant à son lui jeune, le héros se rend compte de tout ce qu'il a raté et va tenter de corriger le tir. C'est dynamique dans la composition (les pages sans textes qui montrent le quotidien morne et répétitif de Samuel sont très réussi) et l'histoire, plutôt fluide, se suit sans forcer même si l'ensemble paraît plutôt sans surprise.
Par contre, là où le récit devient fort, c'est lorsque le héros décide de tenter de changer le passé et surtout d'essayer d'entrer en contact avec ses proches aujourd'hui disparu. C'est très juste et émouvant. Mais malheureusement trop court. J'aurais apprécié que l'auteur creuse sur ce thème malgré le ton dramatique du moment.
Que diriez-vous à l’enfant que vous avez été ? Mais surtout que vous direz-t-il lui ? C’est ce que Samuel va découvrir. Alors que sa vie semble dans une impasse, il va téléphoner au seul numéro qu’il connaît par cœur, celui de sa maison d’enfance, et là surprise : c’est le petit garçon qu’il était qui va décrocher. Et l’histoire fonctionne parfaitement ! On se laisse prendre au jeu avec plaisir, en se demandant quels chemins nous ont menés à notre vie d’adulte et ce que l’enfant que nous étions en penserait. La fin est un peu convenue, mais cet album tendre est une petite pépite de nostalgie et d’humanité.
Aujourd'hui, Samuel fête son anniversaire. Alors que dans ces moments là, on aime être entouré, Samuel est seul. Pour la énième fois, il appelle son ex qui l'envoie balader. Et manque de bol, il noie son téléphone portable. Il ne se souvient que d'un numéro, celui de sa maison d'enfance. Il prend son fixe et décide d'appeler. Et qui répond ? Lui, Samuel, à l'âge de 10 ans.
Cette bande dessinée est une adaptation du roman du même titre de Cyril Massarotto. Je ne l'ai pas lu mais Grégory Panaccione m'a donné envie.
Samuel est un personnage très sympathique et j'ai eu plaisir de passer du temps avec lui que ce soit dans sa vie professionnelle et privée.
J'ai aussi apprécié les dessins qui donnent un bon rythme au récit.
Je n'ai pas lu le roman de Cyril Massarotto mais grâce à cette BD j'ai découvert Grégory Panaccione un dessinateur talentueux.
Le personnage principal, Samuel Verdi, est très attachant et on a envie de le soutenir, de l’encourager dans ses projets comme le fait si bien le jeune Samuel, son « double-enfant .»
Beaucoup d'émotions et de rebondissements dans cette histoire on ne peut plus originale que j'aimerais voir un jour adapter au cinéma.
ÉNORME coup de cœur !
Pouvoir retrouver celui ou celle qu'on a été et faire le point sur sa vie, non pas avec des yeux d'adultes mais des yeux d'enfants, ou plutôt ses yeux d'enfants. Ce serait fantastique, ou plutôt c'est du fantastique.
Samuel fête seul son trente-cinquième anniversaire, comme c'est arrivé trop souvent ces dernières années. Fêter n'est peut être pas le verbe adapté, il le subit. Gâteau et champagne sont là. Mais à quoi bon, quand on n'a personne avec qui les partager. Quand par un concours de circonstance, le portable de Samuel se retrouve hors d'usage (contrairement à son propriétaire, il n'a pas apprécié la douche au champagne), la solitude atteint alors son paroxysme.
À moins que... son vieux téléphone fixe ne fonctionne encore. Eureka ! C'est alors que Samuel numérote le seul numéro gravé dans sa mémoire, celui de ses parents. Et là Samuel décroche, Samuel l'enfant, Samuel à 10 ans.
S'en suivent des conversations à bâtons rompus pendant lesquelles le plus jeune des deux Samuel va convaincre, avec son innocence et sa joie de vivre, le Samuel trentenaire de changer sa vie et de renouer avec ses rêves d'enfant, oubliés dans les aléas de la vie.
Quelle magnifique histoire que "Quelqu'un à qui parler" ! Roman écrit par Cyril Massarotto, il a été adapté graphiquement par Grégory Panaccione. Et la surprise est là ! En dépit de mes a priori sur le trait de l'auteur, j'ai été littéralement cueillie et saisie par ce récit et ces personnages. Cet album insuffle une véritable bouffée de vie et surtout de renaissance.
Une histoire parfaite pour ceux et celles qui ont oublié l'enfant qui sommeillait en eux et elles.
Si tu pouvais parler à l’enfant que tu étais, que lui dirais-tu ? Serait-il fier de l’adulte que tu es devenu ?
Voilà un point de départ insolite mais diablement intéressant ! C’est celui du roman de Cyril Massarotto adapté brillamment par Grégory Panaccione. Samuel est au fond du trou, un soir il fait un numéro de téléphone, le seul qu’il connaisse par cœur… c’est le passé qui va lui répondre.
Ce parti-pris surréaliste donne l’occasion de suivre Samuel dans sa nouvelle vie, celle qu’il a décidé de reprendre en main… Les chaînes qui le relient au passé sont lourdes, saura-t-il les briser ?
Le récit est porté par un travail graphique très expressif où le dessin se suffit souvent à lui-même. Les trouvailles visuelles astucieuses rendent la lecture très dynamique, on ne s’ennuie pas une seconde surtout que l’humour et l’émotion sont bien présents.
Au final, une belle réussite que cet album qui fait du bien, sans être un coup de cœur pour moi c’est une jolie lecture qui résonnera en bon nombre d’entre nous.
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