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« Je suis du nombre de ceux pour lesquels Philippe Jaccottet est une référence. Ce livre constitue une manière de promenade, de l'automne à l'été, en sa compagnie, lui l'arpenteur des campagnes. J'y fais état de rencontres et de sentiments partagés.
Dans ces pages où, comme il aimait à le faire, proses et poèmes se conjuguent, je retourne à des sources communes ».
A. B.
Je n'ai pas comme vous pour mon regard la stature du Ventoux. Le mien est en revanche souvent traversé par la Loire, dont je peux connaître tous les états.
Question de lumière différente : celle qui, à mes pieds, étend la moire d'un tissu, ou celle qui pour vous habille la hauteur, descend sous le ciel.
La Loire déroule une large coupe au long des campagnes et des rangs de vignes.
L'hiver, c'est un velours ample, épais, sombre mais côtelé d'or, parcouru de reflets. L'été, c'est un coton léger, ajouré, dentelé, diapré de soleil, plissé de rayons.
Loire ou Ventoux, étoffes pour nos songes.
Antoine Boisseau.
Extrait de Quelque chose en nous de Philippe Jaccotte.
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