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Que ton règne vienne

Couverture du livre « Que ton règne vienne » de Xavier De Moulins aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Deux ans après l'enterrement de son père, Paul revient progressivement à la vie. Jean-Paul a été un de ses pères solaires, flamboyants, qu'on se tue à trop aimer. Une enfance de carte postale ; Oscar, son amie à la vie à la mort ; Ava, son amour absolu... Et Jean-Paul, qui plane sur la vie de... Voir plus

Deux ans après l'enterrement de son père, Paul revient progressivement à la vie. Jean-Paul a été un de ses pères solaires, flamboyants, qu'on se tue à trop aimer. Une enfance de carte postale ; Oscar, son amie à la vie à la mort ; Ava, son amour absolu... Et Jean-Paul, qui plane sur la vie de son fils, figure tutélaire écrasante autant qu'admirée. Jusqu'à un soir de novembre 2013, où tout va basculer.
Comment survivre quand le passé a un tel goût de trahison ? Paul en réchappe grâce à l'amitié indéfectible d'Oscar. Mais il lui reste tout à réapprendre.


Hymne à l'amitié, réflexion sur la paternité et l'image obsédante du père, Que ton règne vienne ajoute sa touche délicate aux comédies de l'époque. Marianne Payot, L'Express.

D'une plume drôle, douce et féroce, Xavier de Moulins brosse une chronique douce-amère de la société qu'il dissèque. Un vrai talent. Valérie Gans, Figaro madame.

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Avis (2)

  • Paul et Oscar sont amis depuis l'enfance.
    Plus que des amis, des frères.
    Toute leur vie ils s'épauleront et se soutiendront.
    Paul a deux enfants, est divorcé, Oscar est homosexuel.
    Le livre commence par l'enterrement du père de Paul, père qu'il a adulé pendant longtemps et déteste...
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    Paul et Oscar sont amis depuis l'enfance.
    Plus que des amis, des frères.
    Toute leur vie ils s'épauleront et se soutiendront.
    Paul a deux enfants, est divorcé, Oscar est homosexuel.
    Le livre commence par l'enterrement du père de Paul, père qu'il a adulé pendant longtemps et déteste maintenant, on comprendra pourquoi.
    Il me semble avoir dit dans un commentaire de cet auteur qu'il était inégal.
    Et bien ça se confirme.
    Là, franchement, l'histoire n'a pas grand chose d'original.
    Mais ce qui m'a le le plus agacée, c'est l'absence de chronologie.
    2015, 2013, 1978, 2013, 1979, 2015, 1980..........
    Voilà les litres des chapitres.
    On n'arrête pas de sauter d'une année à l'autre.
    C'est très tendance chez certain auteurs actuels, mais personnellement, je trouve ça absolument pénible, surtout quand ce n'est pas justifié.
    Il aurait été tellement plus agréable de lire normalement, les années se succédant.
    Mais non, effet de style qui m'a gâché la lecture.

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  • Auteur inconnu pour moi jusque là, le synopsis dressé par Livraddict et l'angle des relations paternelles m'avaient incité à postuler pour ce partenariat.

    Jamais un livre dans son titre "Que ton règne vienne" n'a aussi bien et de manière aussi cynique reproduit la relatiion recherche ...
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    Auteur inconnu pour moi jusque là, le synopsis dressé par Livraddict et l'angle des relations paternelles m'avaient incité à postuler pour ce partenariat.

    Jamais un livre dans son titre "Que ton règne vienne" n'a aussi bien et de manière aussi cynique reproduit la relatiion recherche d'amour/ de reconnaisance/ de haine d'un fils pour son père. Si on garde l'aspect faille, amitié exclusivement masculine, on s'éloigne très vite de la série des films comme "Le Coeur des Hommes"



    C'est peu dire que ce roman est original par la thématique choisie ; des portraits croisés d'hommes bousculés dans leur conviction familliale, entre tradition et modernisme, complexe d'oedipe inversé, trahi dans leur foi en la statue de commandeur du père.

    Patchwork d'années (de la période 1970 à nos jours) se recoupant , c'est l'autoportrait du narrateur, Paul, qui tente de se construire entre l'ombre tutélaire de son père, tué dans un accident de voiture et l'amitié indéfectible de celui qu'il considère comme son frère de substitution. Qu'il lui sera diificile de prendre son indépendance et son destin en main....



    Paul, quadragénaire qui semble disposé d'un statut social enviable mais en pleine dépression, revient dans ses 220 pages sur ce qui l'a construit depuis son adolescence jusqu'à ce jour. Des parents où une mère effacée (on ne voit que très peu revenir son prénom à travers tout le livre) mais aimante, tente d'exister et dont la personnalité s'efface totalement devant son mari (ses infidélités notamment mais sa volonté systématiquement) puis s'accroche totalement à son fils et où Jean - Paul, le père, trace sa route sans état d'âme ni s'encombrer des siens, d'une certaine moralité ou d'altruisme. Ce symbole machiste et irresistible reste le premier handicap de Paul, d'abord sous sa coupe puis dans le rapport de force et la haine.

    Faible et impressionné dans sa jeunesse face à son père, c'est du côté d'un ami d'enfance, Oscar, rebaptisé "frère d'enfance" qu'il va avoir une véritable complicité et une certaine subordination. Ce dernier, homosexuel assumé, marié avec son homme et bientôt père de l'enfant qu'une amie porte, est le second piler de la vie de Paul.

    Ce dernier, après une première union devenue rapidement sans saveur (on pourrait penser qu'il reproduit à l'excés le schéma parental) va alors connaître la passion c'est son "frère d'enfance" qui va lui amener le coup de foudre en la personne d'Ava, femme fatale pour le moins avec qui il va connaître la fusion, le mariage, deux enfants et la tragédie dans la trahison de cette dernière et de son père.

    La fin de ce roman est pour le narrateur, la sorite de son état dépressif et se conclut par l'inversement des rapports entre Oscar et Paul et d'une longue période de dépendance, une résurrection ?



    Ce roman, à caractère autobiographique ?, est à la fois, enquête (sur la fin de l'histoire entre Ava et Paul), suspense quant aux circonstances de la mort du père, plaidoyer / réquisitoire sur les rapports entre les deux sexes mais surtout réglement de compte et mise à bas du schéma traditionnel qui veut voir dans la relation familliale un support de développement (bon ou piètre) personnel et le rapport père / fils sous un angle particulièrement tragique et conflictuel pour le moins. C'est aussi la fin d'une certaine idée du masculin et d'une certaine forme de machisme.



    Les portraits réalisés le sont, dans un style particulièrement affuté, ils n'épargnent personne et mettent déjà en scène notre époque où les genres sont rebattus, les styles de vie bouleversés et actualisés (homosexualité, mariage pour tous, mère porteuse entre autres). La forme des chapîtres (courts, incisifs), même si elle multiplie les retours en arrière et le mixage des années, correspond bien à une volonté de rythme (accélération puis pause) et facilite une lecture d'une traite ou non.

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