Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un corps sans tête est retrouvé dans une maison abandonnée de la colline d'Hollywood. Dans la cuisine, le mot JUSTICE a été gravé en hébreu. Jacob Lev, inspecteur du LAPD et fils de rabbin, est chargé de l'enquête. Ses investigations le plongent au coeur de l'ancestral mythe hébraïque du Golem, créature façonnée au XVIe siècle par le Maharal. A Prague, un autre crime tout aussi étrange et atroce présente de troublantes similitudes : Jacob part donc sur les traces de ce tueur en série, bien différent de tous ceux qu'il a connus jusqu'alors...
Un mélange de polar et de fantastique avec des références historiques et religieuses nombreuses.
Bonne intrigue au départ avec une tête retrouvée dans une maison isolée sur les hauts de Los Angeles.
Des vomissures, une inscription en hébreux sur le plan de cuisine.
La section projets spéciaux choisit Jacob pour mener l'enquête : il est juif, fils de rabin....
Et puis au fil des pages, assez rapidement, apparaissent et s'emmêlent les références bibliques en histoire parallèle, le mythe du Golem, le Maharal de Prague, l'histoire familiale et là je me suis perdue et lassée...
Je suis allée jusqu'à la fin en espérant un retour au polar pour dénouement mais vainement.
Ce n'est pas un livre que l'on peut vraiment classer dans la catégorie policier.
Sur les hauteurs de Los Angeles, une villa abandonnée, une tête sans corps, des vomissures et sur le plan de travail de la cuisine, un mot gravé, en hébreu, le mot ''justice''... et l'inspecteur Jacob Lev est tout désigné pour mener l'enquête. Certes, il est dépressif, alcoolique et cantonné à un travail de bureau à la circulation depuis son renvoi des Homicides. Mais Jacob est juif, fils de rabbin, élevé dans la religion et c'est ce qui intéresse la section des Projets spéciaux qui l'a recruté pour élucider le mystère de cette tête coupée. Alors Jacob enquête, à Los Angeles, Prague, Oxford, dans les pas d'un tueur en série et sur les traces du Golem, le colosse d'argile issu de la mythologie juive.
Melting-pot où se côtoient un tueur en série, des scarabées géants, les enfants d'Adam et Eve, les traditions juives, le Golem, le Maharal de Prague et son épouse, une section très spéciale et secrète de la police américaine et un flic largué et son érudit de père. Même si, mis ensemble, tous ces éléments peinent à fonctionner, certaines choses sont très intéressantes dans la façon qu'ont le père et le fils Kellerman de raconter le judaïsme et ses mythes les plus ancestraux. Abel, Caïn, la méconnue Acham, le Golem, le rabbin Loew viennent s'immiscer dans l'enquête très actuelle sur un tueur en série resté impuni durant de longues années. Jacob Lev, le policier en charge de l'enquête, bien qu'il réunisse à lui seul tous les clichés possibles du flic divorcé, alcoolique et désabusé, reste un personnage attachant, faillible, blessé, et sa relation avec son père donne lieu à des moments souvent émouvants.
Mais l'alchimie ne prend pas entre polar, roman fantastique et histoire du judaïsme. Trop d'informations, trop de longueurs et pas assez de liants. Avoir recours au fantastique est trop facile quand on s'est tellement perdu dans ses intrigues qu'on ne trouve plus d'explications concrètes.
Des questions (nombreuses!) restent sans réponse une fois la dernière page tournée, mais l'envie de se précipiter sur la suite des aventures extravagantes de Jacob n'est pas des plus vivaces.
Une vraie surprise que ce roman inattendu, original et tellement, tellement frustrant. Frustrant, parce que c'est probablement l'idée de roman mixte la plus barrée et fascinante que j'aie lue depuis depuis des années, mais que c'est hélas très maladroit littérairement.
D'un côté, on a un scénario incroyable, une enquête très classique sur un meurtre semble-t-il rituel qui joue sur tous les codes du polar et permet l'affiliation du roman à ce genre, puis très vite l'irruption d'un surnaturel mystique très bien maîtrisé, très documenté, avec des espèces de réminiscences néo-bibliques extrêmement fines, intenses, bref très réussies. de l'autre, on a une partie « enquête » mal écrite, bourrée de clichés, d'un pseudo-comique à l'ironie complètement ratée, qui gâche l'idée de la décennie. La fin me semble également expédiée, et manquer de subtilité après la finesse et l'incertitude des plus de 500 pages précédentes qui jamais ne nous assurent de la réalité des événements et jouent sur une possible perte d'esprit du personnage principal.
En résumé, oui, j'ai dévoré ce roman hybride qui est vraiment un polar tout en étant vraiment un roman fantastique, mais en maudissant régulièrement les auteurs de leur manque de soin au style et de leur saccage de ce qui aurait pu dépasser le divertissement pour devenir un grand roman...
Deux auteurs de polars, père et fils pour le prix d'un.
Un corps sans tête, oui mais ce n'est pas du Simenon et je le regrette.
Le malade qui décapite est un maniaque du ménage il laisse "tout propre" derrière lui.
Le plus agréable c'est la ballade d'Hollywood en passant par la Grande-Bretagne et Prague.
Mais voilà je ne sais où situer ce roman : polar ? Pas pour moi.
Plutôt une resucée du mythe du Golem à savoir : dans la mythologie juive "un être artificiel, généralement humanoïde. Associé à la figure du Maharal de Prague et aux accusations de meurtre rituel envers les juifs."
Presque 700 pages pour en ressortir essouflée et heureuse d'en terminer.
C'est interminable et plus un fouilli qu'un suspense.
©Chantal Lafon de Litteratum Amor 29 octobre 2016
Lorsqu'une tête sans corps est découverte dans une maison abandonnée près de Hollywood, l'étrange section des "Projets Spéciaux" confie l'enquête à Jacob Lev. Ses investigations le conduisent à revisiter sa propre histoire, celle de sa famille, elle-même inscrite dans les récits bibliques et les légendes qui ont nourri son enfance.
Je me suis souvent égarée dans les méandres de l'intrigue concoctée par Jonathan et Jesse Kellerman. La complexité de l'histoire, irriguée par de nombreuses références culturelles, son aspect surnaturel, les errances du personnage principal m'ont assez vite lassée. Le dénouement prévisible, le symbolisme trop flagrant et le rythme languissant m'ont empêchée de m'attacher réellement aux personnages et à leurs histoires. Un roman qui a glissé sur moi sans que j'y trouve beaucoup d'intérêt.
Dans une maison abandonnée d’Hollywood, est retrouvée une tête d’homme sans corps à côté d’un petit tas de vomis. Comble de l’étrangeté, aucune tache de sang nulle part. Les artères ont été soigneusement suturées et la peau recousue. Manifestement la décapitation ne s’est pas faite sur les lieux et la mise en scène semble avoir une signification très particulière. L’inspecteur Jacob Lev de l’étrange section des « Projets spéciaux » du LAPD (« Los Angeles Police Department ») se retrouve chargé d’une enquête qui va le mener en Grande-Bretagne et jusqu’à Prague et lui causer bien du souci.
« Que la bête s’éveille », roman écrit à quatre mains et en famille, est présenté comme un thriller « plein de suspense et de mystère surnaturel » alors que c’est surtout un roman fantastique, d’épouvante et même d’horreur, assez invraisemblable, très lent et d’une lecture plutôt laborieuse. Le lecteur navigue entre toutes sortes d’histoires du folklore yiddish et en particulier le mythe du Golem, ce monstre créé de main humaine à partir d’un peu d’argile qui servi de modèle à la célèbre créature de Frankenstein. La narration manque cruellement de rythme. Elle s’essouffle très vite sur une distance de 643 pages qui semblent interminables et se perd dans toutes sortes d’histoires annexes d’inspiration biblique dont on se demande ce qu’elles ont à voir avec l’intrigue principale. Le seul intérêt de cet ouvrage est peut-être ses descriptions des mœurs juives américaines. En conclusion, malgré une citation laudative du maître Stephen King sur un bandeau qui peut tromper le chaland, cette histoire improbable laisse plutôt de marbre le lecteur surtout s’il est friand de bons thrillers bien péchus à la française ou à l’américaine !
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