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Et si quelqu'un vous en voulait à mort ?
Tout le monde n'a pas le coeur à réveillonner pendant les fêtes de fin d'année. À Oxford, un incendie a réduit en cendres la maison de la famille Esmond. Parmi les décombres, les corps de deux enfants. Le plus jeune est mort, le pronostic vital de l'aîné est réservé. Que faisaient-ils seuls dans la maison ? Où est passée leur mère ? Pourquoi leur père est-il injoignable ?
Voilà des vacances de Noël que l'inspecteur Fawley n'est pas prêt d'oublier ; cette affaire réveille en lui de douloureux souvenirs. Mais les flammes ne sont pas venues à bout de tous les indices, et à mesure que l'enquête progresse, son pire cauchemar devient réalité. Et si cet incendie n'avait rien d'accidentel ?
Troisième enquête d’Adam Fawley et son équipe. Cette fois le corps de deux enfants sont retrouvés après l'incendie de la maison de la famille Esmond. Une enquête prenante et pleine de rebondissements avec des fausses pistes, des désillusions, de l'espoir et des doutes. On est tenu en haleine, un bon tome même si un peu en dessous des précédents.
"L'acte de familicide en lui-même, poursuit Gow, est couramment précédé d'un changement de comportement notable les mois antérieurs; l'homme en question devient impulsif, imprévisible, agressif, volage, exactement comme ton homme."
"Il semblerait que ce qu’on dit est exact, dit Gislingham en regardant autour de lui, la merde se multiplie vraiment pour combler l’espace disponible."
Je ne vais pas vous mentir. Je n’avais jamais entendu parler de Cara Hunter avant de commencer ce livre. C’est donc en toute prudence que j’ai abordé la troisième enquête d’Adam Fawley.
Suite à un incendie criminel impliquant une famille, son équipe policière s’intéresse aux membres de celle-ci. Lors des investigations, elle va s’attarder sur les personnalités des différents protagonistes. A travers les portraits que l’on découvre, apparaissent plusieurs thèmes comme la dépression post natale, la rivalité fraternelle ou la succession familiale. Ainsi à chaque nouvel indice, une nouvelle piste se dessine. Les mobiles du crime varient et le suspect hypothétique change au fur et à mesure, à tel point que toutes les spéculations s’avèrent fausses.
Contrairement aux autres romans de ce genre, « Que du feu » n’est pas construit avec des courts chapitres, censés donner du rythme. Il n’y a d’ailleurs pas de chapitre du tout. Le récit est d’un seul bloc même s’il est parfois entrecoupé d’articles de journaux, de réactions de réseaux sociaux ou de rapports d’autopsie. Malgré cette construction originale, je n’ai pas ressenti de manque de souffle. L’écriture de l’autrice est agréable et la dramaturgie maîtrisée. Je suis resté absorbé par cette histoire aux multiples tiroirs, jusqu’au final déroutant où les retournements de situations s’enchainent.
En débutant par le troisième épisode, je suis bien sûr passé à côté de certains clins d’œil mais ma lecture n’en a pas été dérangée. Une chose est sûre, je vais m’intéresser aux enquêtes précédentes, afin de rattraper mon retard. Je suis ravi d’avoir croisé le chemin de l’anglaise Cara Hunter. Son style est parfaitement en adéquation avec mes préférences en termes de polar. Si, comme moi, vous n’aviez jamais entendu ce nom, je vous propose d’y remédier parce que pour moi, ce fut une belle découverte ! A suivre…
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/04/22/647-cara-hunter-que-du-feu/
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