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Dans un pensionnat coupé du monde, censé protéger la jeunesse espagnole du chaos, une dictature en miniature règne. Le directeur manipule les élèves, tirant profit du système pour son seul plaisir. Plutôt que de livrer un témoignage de plus sur les régimes totalitaires, Sara Mesa tisse un conte cruel d'une grande intelligence, qui puise son inspiration chez Kafka et Vargas Llosa.
Quatre par quatre est un roman glaçant, qui ne laisse pas indemne.
La construction est étrange, si bien que la progression de l'intrigue, si elle réserve des révélations foudroyantes que l'on voit s'esquisser petit à petit, peut laisser perplexe.
La vie quotidienne ainsi que l'atmosphère inquiétante sont très bien rendues, et un sentiment de malaise et d'oppression envahit à la lecture, et ce dès les débuts du roman.
Il y a dans ce premier roman une cruauté que l'on devine, alors même que le cadre est un établissement scolaire, dont on voudrait croire qu'il n'est pas le lieu de l'abjection.
Un roman toxique, mais aussi durablement marquant!
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/05/quatre-par-quatre-sara-mesa.html
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