Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
Il n'y a pas un narrateur dans ce roman, il y en a cent. Ou plus encore. Des hommes, des enfants, des femmes. Il n'y a pas une histoire, non plus, mais des centaines. Des comédies et des drames, des méditations et des pochades, des récits et des confessions. À une vitesse vertigineuse. Avec une virtuosité affolante. Et de la gravité, et de l'humour. Ce que suggère cette fête insensée, c'est l'illimité de la fiction, et sa fragilité, et sa grandeur, et son perpétuel recommencement. La fiction, cette voix unique qui s'alimente à ce mystère que les mots qui nous donnent le monde nous le retirent tout pareillement. «Je dirai que c'est un art inconscient que je recherche. Un art non pas réalisé inconsciemment, mais reçu inconsciemment. Pas non plus un art minimal mais un art du geste minimum, du fondement subjectif minimum. Un art qui pourrait se décrire dans son activité, sa création, comme un unique geste de la main. Par exemple, tendre la main au dehors et rassembler en un faisceau, du simple geste de la refermer, les voix qui passent du monde. Un simple geste de la main.»
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