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La chronique d'une sidération, écrite au jour le jour depuis le début du confinement pour en saisir les formes et conséquences, accompagnée d'une contribution textuelle de Julien Coupat et alii.
Quand la ville se tait, Chronique d'une sidération est écrit entre mars et juin 2020. Ce livre participe d'une observation de rage et de ferveur, sensible et rigoureuse, des formes et conséquences du confinement au jour le jour et dès son déclenchement. L'auteur part à la rencontre des vivants et en appelle aux gestes lisières. Quelle vie désirons-nous ? Quelles formes de vie sommes-nous prêts à défendre sans relâche ? Contre qui, et dans quelles conditions bouleversées ?
Quand la ville se tait est accompagné de Choses vues, une contribution textuelle de Julien Coupat et alii.
« Le silence à la ville n'est pas même sépulcral. C'est un silence de laboratoire. » « Nous avons vu la cause de la «santé publique» comme pure et simple expropriation de toute certitude sensible quant à notre santé réelle. » « Faits aux pattes. Et consentants ! Bientôt remis en circulation dans les secteurs choisis, sommés de se tenir à carreau sous le masque et soumis au chantage sanitaire à la moindre amorce de regroupement. » « En France dans les Ehpad : la cruauté maintenant de l'isolement. Perte des derniers regards, des ultimes paroles, de la pensée qui ne reviendra pas. » « Il n'y a de langage que de la chair sans limite. Il n'y a pas de langage barrière, de geste non plus ; sauf chez les flics. » « Nous avons vu, aux États-Unis, le couvre-feu policier prendre la suite du confinement sanitaire, et les applications de traçage imaginées « pour le Covid » servir à traquer les émeutiers. » « Nous avons croisé, dans les sous-bois du confinement, les sourires de l'infraction complice. Nous avons vu un gouvernement si porté sur la discipline qu'il finit par donner à de simples pique-nique en forêt des airs de conspiration, et aux bons citoyens des réflexes de balance. » « La guerre qui vient est donc celle-là : s'opposer, s'arracher à tout contrôle. (...) Simplement pour respirer comme respirent les vagues de la mer, la forêt, les danses des corps, et le langage infiniment charnel des humains. »
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