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Un vieillard est assassiné à Bayonne, par une belle nuit d'été. Le tragique mais banal fait divers vire à l'affaire d'État. La victime est juive et dans un contexte de tension au Proche-Orient et de montée de l'antisémitisme, le crime est ultramédiatisé. Il prend des proportions gigantesques lorsqu'un jeune toulousain d'origine maghrébine est suspecté. Les politiques et les médias s'emballent, tandis que les banlieues s'embrasent... Policiers et juge ont pourtant des doutes. Leïla Laoudi, journaliste, va mener l'enquête dans une atmosphère délétère.
Ancien journaliste de presse écrite (quotidiens, hebdos, mensuels puis agence), Bruno Jacquin embrasse ensuite une carrière dans la presse institutionnelle pour le compte d'un service public. Ressentant un grand besoin d'air, il quitte ce dernier pour assouvir sa passion de l'écriture. Féru de littérature noire et policière ainsi que d'histoire contemporaine et de politique, il mélange habilement les genres. Quand hurlent les hyènes est son troisième roman après Le Jardin des Puissants, Éditions les 2 encres, paru en octobre 2013 et Galeux, dans la collection Du Noir au Sud, Éditions Cairn, paru en mai 2017, son nouvel opus « Quand hurlent les hyènes » doit paraître en mai 2020 dans la même collection.
Si l’on ne découvre réellement le responsable du meurtre antisémite de cette histoire qu’à la fin de celle-ci, ce n’est pas le suspense qui est la première qualité de ce Quand hurlent les hyènes. J’ai beaucoup apprécié la mise en place des personnages et surtout celle du contexte qui dénonce à la fois la soif des médias pour le sensationnel et qui contextualise bien, pour ce que j’en sais, le conflit entre Israël et la Palestine qui, du coup, donne envie d’en savoir plus tant les mêmes médias « traditionnels » semblent souvent dépassés pour nous le faire réellement comprendre.
Ce nouveau livre de Bruno Jacquin est très habile de ce point de vue. Il pique notre curiosité et nous force à ne pas nous arrêter trop vite à des préjugés.
Le nouveau livre de Bruno Jacquin, auteur j'ai découvert à son précédent roman m’a, non pas déçu, mais laissé quelque peu sur ma faim pour sa conclusion que j’ai trouvé un peu bâclée.
J’ai tout de même apprécié le ton et le fond de Quand hurlent les hyènes, sombre histoire où politiques française et étrangère sont mêlées. J’ai aussi apprécié le personnage de la journaliste qui enquête sur le meurtre antisémite qui rehausse une profession très attaquée par ailleurs dans le récit de l’auteur. Bref, un polar sur un sujet, à moins qu’il ne faille parler de deux sujets, assez inédits et intéressants. À lire rien que pour ça.
Excellent moment que la lecture de ce Quand hurlent les hyènes. Sans fioritures ou didascalies inutiles que l’on retrouve trop souvent chez beaucoup d’auteurs, Bruno Jacquin emploie toujours un style direct, vif qui maintient notre attention en éveil.
La mise en place des personnages et celle du contexte sont très maîtrisées et on se pique de cette histoire dans les arcanes du monde de la presse à sensation sur fond de conflit entre la Palestine et Israël, habilement amené dans cette histoire. La fin, tout aussi surprenante qu’à rebondissements, aurait peut-être méritée d’être moins abrupte, de traîner encore un peu en longueur afin de nous maintenir dans le suspense plus longtemps.
Leïla Laoudi est une journaliste qui enquête sur un meurtre antisémite dont elle croit connaître l’auteur. Le sujet de Quand hurlent les hyènes est très original, surtout lorsqu’on s’aperçoit que l’auteur, Bruno Jacquin, essaie de nous faire passer le message qu’une certaine presse, très large, n’est pas toujours très bonne à lire ou à écouter. Venant de la part d’un ancien journaliste on ne peut sans doute qu’y adhérer.
Le tout se déroule sur fond de conflit israélo-palestinien, manière très originale également de nous en donner quelques éléments qu’on connaît trop peu.
Les personnages sont bien campés, surtout les féminins, l’intrigue bien menée. Avec un peu plus de rythme, il aurait été parfait, même si sa qualité première se jouait assurément sur la pédagogie.
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