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Et si votre famille n'était pas celle qu'elle prétendait être ?
Nina Kircher, une sexagénaire, veuve d'un photographe mondialement célèbre, passe quelques jours dans un hôtel de luxe dans le sud de la France. Soudain, elle quitte la piscine où elle vient de se baigner pour suivre un homme jusqu'à son bungalow puis, sans raisons apparentes, elle le poignarde dans un enchaînement inouï de violence, avant de s'enfermer dans un mutisme complet.
Pour tenter de comprendre cet acte insensé, son fi ls Théo, avec lequel elle a toujours entretenu des relations difficiles, n'a d'autre choix que de plonger dans le passé d'une mère dont il ne sait presque rien. De Paris à la Suisse en passant par la Côte d'Azur, il va mener sa propre enquête, jusqu'à découvrir des secrets inavouables et voir toute sa vie remise en question...
L'histoire bouleversante d'une femme décidée à prendre en main son destin.
Un suspense redoutable qui vous manipule jusqu'à la dernière page.
Fidèle à lui-même, Valentin Musso nous livre des histoires qui nous bouleversent, portées par des personnages attachants auxquels il est facile de s’identifier. Il nous dresse ici une fiction qui repose sur une terrible réalité historique. L’écriture , comme toujours est fluide et le suspense bien entretenu nous tient jusqu’à la dernière page. C’est une histoire pleine de surprises et de rebondissements sur les non-dits et les secrets au sein d’une famille qui se fissure peu à peu jusqu’à ce qu’elle éclate sans retour possible.
Théo assiste au vernissage de son exposition de photos quand la police cherche à le joindre car sa mère ,Nina, est accusée de tentative de meurtre et s’est murée dans le silence.
Nina, belle sexagénaire, est devenue veuve à vingt-cinq ans de Joseph Kircher, photographe mondialement connu. Chaque année , en allant rendre visite à sa belle-sœur Maud à Antibes, elle s’arrête quelques jours à l’hôtel à Avignon.
Que s’est-il donc passé cette fois-ci pour qu’elle suive un homme dans sa chambre et tente de l’assassiner de plusieurs coups de couteau ?C’est ce que va tenter de comprendre son fils Théo en remontant le fil du temps pour découvrir le passé de sa mère dont il ne sait rien. Une photo ancienne trouvée par hasard va l’y aider mais ce qu’il va découvrir remet en question toute l’histoire familiale et ne sera pas sans conséquences pour lui.
Valentin Musso ... j'adore!
Cette histoire avait tout pour me plaire et ce fut effectivement le cas comme tous les autres livres lus de l'auteur.
Basée sur des faits réels, l'auteur nous fait revenir dans le temps passé où les us et coutumes et les mentalités n'avaient rien à voir avec ce que l'on vit actuellement quoique certains pays même européens tendent à retourner vers ces anciennes mentalités.
Une histoire de choix de vie, d'éclaircissements, de morale et d'éthique, une histoire vraie qui gagne à être lue et dans laquelle les secrets de famille ont toute leur place.
Qui ne vit pas dans une famille dans laquelle il y en a ? Et pourtant ils sont tellement destructeurs ... tant que le silence règne. La parole libère, on ne le répétera jamais assez.
Une histoire qui nous entraine dans les méandres d’un thème souvent abordé ces derniers temps dans les livres, inspiré de faits réels, mais dont je ne dirai rien de plus pour ne rien révéler.
Si l’on devine certaines choses, Valentin Musso sait ménager quelques surprises au cours des pages et ce jusqu’aux dernières.
Un livre qui se lit vite et facilement, je me suis laissée prendre par la trame.
Pas mal du tout.
L’oubli est parfois une destination. Et le silence, un des rares moyens de s’y rendre.
À bien regarder Nina Kircher, belle femme, veuve d’un photographe de renom et mère de Théo, rien ne peut laisser croire que de sombres secrets l’empoisonnement depuis des décennies.
Et pourtant.
Le jour où, sans raison apparente, elle tue un inconnu lors d’un séjour à l’hôtel, Théo comprend que ce qu’il a toujours pris pour de la pudeur ou du chagrin dans le regard de sa mère pourrait être tout autre chose. Et pour lui venir en aide, il va devoir chercher de quoi il s’agit. Même si c’est contre son gré.
Valentin Musso a un vrai don pour créer des intrigues féroces axées sur des faits de société.
Qu’à Jamais J’oublie en est un bel exemple.
En plus de l’enquête, ce roman nous parle d’un sujet peu connu et pourtant d’une gravité phénoménale : les internements administratifs.
Si la France a assez tôt mis fin à ces enfermements barbares, il n’en a pas été de même pour la Suisse, où ils se sont prolongés jusqu’en 1981.
Derrière sa façade neutre, sage et tranquille, ce pays a toléré que des dizaines de milliers de jeunes personnes soient claquemurées dans des institutions où, bien souvent, le pire leur arrivait...
Ce nouveau thriller a donc le double bénéfice de nous distraire ET de nous informer.
Sur la forme, l’intrigue se tient parfaitement, et l’auteur s’est suffisamment renseigné pour que l’immersion du lecteur soit complète.
Le rythme est bon, l’alternance des temporalités apportant comme toujours un plus non négligeable.
Pour les personnages, même s’ils sont bien évidemment bien travaillés, il m’a manqué un peu de profondeur pour certains d’entre eux, ou du moins une humanité un peu plus soulignée.
Mais ça reste un jugement personnel et qui n’enlève en rien tout l’intérêt du sujet de ce roman.
La fin est bien pensée, comme souvent chez Valentin Musso. Elle est peut-être, cette fois, un peu plus politiquement correcte que ce qu’il sait nous proposer parfois, mais le sujet est tellement fort que je pense que ce choix est plutôt judicieux.
Encore une belle réussite pour le romancier. Cette lecture rencontrera certainement un grand succès !
Nina KIRCHER, veuve d'un photographe célèbre, se trouve dans un hôtel de luxe dans le sud de la France, elle reconnait un homme, le suis et le poignarde. Son fils Théo va essayer de comprendre son geste, il ne sait pas qu'il va découvrir un passé, inconnu jusque-là.
La scène d'introduction à l'avantage de me mettre directement dans l'ambiance de ce roman noir.
Théo va tout faire pour sauver sa mère, mais il va falloir qu'il fouille dans ce passé, inconnu.
On va voyager avec ce personnage de Nice en passant par la Suisse, et aussi à Paris, c'est aussi le constat que sa maman a eu une vie, mais une existence jalonnée de drame.
L'auteur as pris un fait réel : 60 000 milles personnes ont été internées administrativement en Suisse, sans avoir commis aucun délit, et as broder une trame sur cette tragédie.
J'aime beaucoup les trames basées sur faits réel, cela donne de l'action au récit mais aussi un texte criant de vérité.
J'ai frémi avec ces personnages, horrifiée par moment, et puis il y ce petit côté romance, qui allège les diverses péripéties.
Il y a aussi dans la balance ce mutisme, quand on est trop choquée par un acte ou une action qui sait déployer, mais aussi le poids du passé et des secrets sur une famille.
L'enquête est rondement menée, et surtout des personnages qui ont beaucoup de cachets, c'est une histoire qui m'a émue, j'ai beaucoup apprécié la fin qui colle parfaitement au récit.
Pour ma première lecture de cet auteur, c'est un coup de cœur, et j'ai compris ce côté journalisme tout en étant dans une fiction, le mélange des gens était suffisamment dosé.
Je n'hésiterais pas à regarder d'autres titres de l'auteur pour le découvrir en plus.
Si la situation sanitaire a eu des impacts dans bien des domaines, à titre personnel, le premier confinement et l’ambiance pesante que nous connaissons depuis mars 2020, m’ont dirigée vers d’autres lectures. Moi qui n’étais pas une grande amatrice de thrillers, romans à suspense, je me retrouve désormais plus dans ces lectures que dans les romans feel good que j’adorais lire il y a encore un an. Quand j’ai vu cette couverture du dernier Valentin Musso, j’ai tout de suite eu envie de le lire. Il y a bien longtemps, alors que j’étais jury pour le Prix Baie des Anges, j’avais pu lire un de ses premiers romans, auquel je n’avais pas bien accroché. C’était donc l’occasion pour moi de lire à nouveau cet auteur…
Nina Kircher, alors qu’elle séjourne dans un hôtel à Avignon, le reconnaît. Elle le suit. Elle le poignarde avec un couteau. Pendant ce temps là, son fils Théo accueille les amateurs d’art, venus voir l’exposition des photos du photographe renommé Joseph Kircher. Quand Théo apprend la terrible nouvelle, il se rend chez sa tante Maud, à Antibes. Alors qu’il ne sait pas comment comprendre le geste de sa mère, il trouve une photo d’elle, jeune, devant un endroit qu’il ne reconnaît pas… Théo part sur les traces du passé de sa maman. Qu’y découvrira-t-il ? Pourra-t-il aider sa maman à sortir de cette situation qui semble sans appel ?
J’ai adoré ce roman ! Du suspense, des rebondissements comme on les aime, et une toile de fond véridique. Pour la professeur de lettres que je suis, j’ai été très sensible à la plume de l’auteur: une écriture à la fois délicate et poignante, qui remet au goût du jour certains mots de vocabulaire qui ont, hélas, tendance à disparaître… En plus, à la lecture de ces quelques lignes, c’est comme si j’y étais… Ayant grandi, moi aussi, à Antibes… « Heureusement, Camille est capable de marcher droit et je me contente de le tenir par le bras pour sortir. Nous remontons à pas lents le boulevard pour rejoindre l’esplanade du Pré-aux-pêcheurs. Le Fort Carré, illuminé, se reflète dans les eaux du port. J’aime bien cet endroit; rien n’y a changé depuis mon enfance. » C’est vrai, même si le temps où cette esplanade était un parking, le cadre n’a pas changé, et c’est toujours une douce sensation que de se promener près du port, et de franchir la porte marine…
Théo est photographe. Après une soirée de lancement d’un futur livre, il reçoit un appel. Sa mère, Nina, a poignardé à plusieurs reprises un homme. Quand il se rend auprès de sa mère, on lui apprend qu’elle ne parle plus à personne. Son état mental doit être analysé pour déterminer la suite de la procédure judiciaire.
Le narrateur va se demander quel est le lien entre cet homme et sa mère. Pour cela, il doit se rendre en Suisse et explorer le passé de sa mère. C'est une photo de sa mère dans un foyer en Suisse qui va démarrer sa quête.
L'homme qu'elle a voulu tué est un médecin suisse qui travaillait dans ce foyer. En parallèle à la procédure judiciaire qui implique sa mère, on assiste aux recherches de Theo, on retourne dans le passé avec Nina.
Je pensais que l'histoire allait être classique de l'enfant en quête de la vérité sur ses parents mais en fin de compte j'ai rencontré une héroïne combative, touchante et impressionnante. Un retournement de situation m'a surprise et l’histoire a pris une tournure à laquelle je ne m'attendais pas.
La quête de Théo donne un bon thriller qui m’a fait passé un très bon moment.
Dévoré en seulement deux jours, j’ai été conquise par l’histoire de Nina. Pourtant, j’ai eu une terrible peur lorsque j’ai commencé le livre. Pourquoi? Seuls ceux qui ont vu la première saison de la série américaine « The sinner » pourront comprendre. Sans spoiler ni le livre, ni la série, je craignais que les histoires ne soient trop similaires. Pourtant, ce n’est absolument pas le cas! Et heureusement d’ailleurs…
Dans ce dernier livre de Valentin Musso, l’intrigue débute aux bords de la piscine d’un hôtel luxueux d’Avignon. Alors que Nina se prélasse au soleil, elle va retourner à sa chambre chercher un couteau pour ensuite poignarder un homme dans son bungalow. Une fois perpétré son acte, elle plonge dans un état cathartique et reste muette quant à ses motivations. Son fils, Théo avec lequel sa relation est houleuse, va tout mettre en marche afin de découvrir les secrets longtemps enfouis de sa mère.
C’est un voyage entre le Sud de la France et la Suisse que Valentin Musso offre aux lecteurs, dans les tréfonds de la mémoire de Nina. On se rend compte qu’on ne connaît pas forcément au plus profond les êtres qui nous entourent et qui animent nos vies. L’histoire familiale prend une grande place ainsi que ce qui constituent nos racines dans ce livre, comme les autres de cet auteur d’ailleurs (voir ma chronique du livre « Un autre jour », disponible sur mon blog).
Les chapitres s’alternent entre l’enquête sur l’agression commise par Nina et le milieu des établissements d’internement administratif suisses. Je ne connaissais absolument pas l’existence de ces endroits et ai appris beaucoup de choses par cette lecture bouleversante.
Il est vraiment intéressant de lire un thriller qui se fonde sur des faits réels, ô combien hallucinants quand on y réfléchit à l’heure actuelle et qui pourtant, se sont déroulés jusqu’au début des années 80. Ce n’est pas dans un pays en voie de développement à l’autre bout de la planète mais bien à nos portes, en Suisse.
Finement construits, les rebondissements sont inattendus et arrivent à chaque fois au bon moment. Cela ne m’arrive finalement que très occasionnellement d’être touchée dans un roman noir mais c’est bien le cas dans « Qu’à jamais j’oublie ».
Comme vous l’aurez compris, mes lectures se passent vraiment très bien en ce moment et je ne peux que vivement vous conseiller ce thriller parfaitement maîtrisé qui vous tiendra en haleine durant ses 320 pages.
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