"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comment expliquer à la police que l'on a été témoin de la chute d'une femme, sous un train, alors qu'aucune trace de l'effroyable accident n'est visible ? C'est ce qui vient d'arriver à M. Berger, tranquille célibataire qui vient de s'installer à la campagne dans le vain espoir d'écrire un roman
Une belle après-midi de lecture en compagnie de M. Berger à la poursuite d’Anna Karénine.
Une bibliothèque pas comme les autres dans laquelle se retrouvent tous les grands personnages de la littérature mondiale.
Un récit qui ne me restera pas forcément longtemps en mémoire, mais une belle idée de départ pour cette novella.
L’entretient en fin de volume avec l’auteur est intéressant.
L’image que je retiendrai :
Celle du thé et de la part de cake que partagent M. Berger et Anna tout en devisant au coin du feu.
http://alexmotamots.fr/?p=2226
Monsieur Berger est un jeune homme de 35 ans ayant une vie tranquille, on oublie assez facilement sa présence. Passionné de livres il décide de quitter son emploi banal à la mort de sa mère pour aller vivre dans le cottage que celle-ci lui a légué et de devenir écrivain.
C'est en se promenant qu'il assiste au suicide d'une jeune femme...un suicide sans corps ! Mais le plus étonnant c'est que lors d'une autre ballade il ré-aperçoit la jeune femme qui en le voyant renonce au geste fatidique et part. En la suivant il découvre que celle-ci se cache dans une bibliothèque bien étrange habitée par un bibliothécaire, Gedeon...
Les 2 hommes se lient d'amitié...et M.Berger découvre le monde étrange dans lequel vit cet homme.
Un roman très court, comme une nouvelle où l'on apprend que le destin des uns et des autres ne doit pas toujours être changé...
Une lecture plutôt agréable, facile, un livre bien écrit, il ne me marquera certainement pas éternellement. Difficile pour moi de lui donner une vraie classification donc je vais lui laisser celle de policier fantastique...
M. Berger a une vie ennuyeuse : un travail peu passionnant, pas d’amis, encore moins de maîtresse. Sa seule passion est la lecture et quand sa mère lui laisse un héritage suffisant pour changer de vie, il se réfugie dans la maison maternelle pour s’essayer sans succès à l’écriture. Alors pour passer le temps, il lit et se promène dans la campagne. SA vie aurait pu se poursuivre ainsi sans heurts mais un soir… il rencontre Anna Karenine.
Rapidement, ce qui m’a frappé dans ce roman c’est la solitude du personnage : pas d’ami, pas de femme et bientôt plus de famille. La lecture est son refuge et finalement, son univers. J’ai oscillé entre deux interprétations : vit-il vraiment cette rencontre ou est-il victime d’hallucinations ? Je n’ai pas pu me décider pour l’une ou l’autre de ces deux hypothèses. Rien d’étonnant à ce que roman ait reçu le prix Edgar Allan Poe en 2014, car il répond exactement au genre fantastique. Comme j’aime les textes à plusieurs niveaux de lecture, je me suis régalée avec Prière d’achever. J’ai aussi apprécié le style de l’auteur : la distanciation avec le personnage qui est toujours appelé par son patronyme, m’a fait ressentir d’avantage la solitude du personnage. Malgré une fin très prévisible, j’ai passé un excellent moment avec M. Berger. J’y ai retrouvé l’univers du livre des choses perdues en moins sombre.
Monsieur Berger , 35 ans mène une vie solitaire , en Angleterre , entre son travail et son appartement .Mais il a une passion dévorante ; celle des livres et cela lui suffit .
J'ai pensé rien d'extraordinaire .
Mais son destin va basculer à la suite du décès de sa mère .Grâce à son héritage confortable , il quitte son emploi, et décide de s'installer à Glossom dans le cottage maternel .Et là il a l'ambition de réaliser son rêve , écrire un livre .Franchement il n'est pas doué et renonce vite à cet exercice .
Le fameux jour fatidique arrive, et sa vie va basculer .Quand le temps le permet il va lire près de la voie ferrée, et il assiste là , impuissant à un événement tragique : une jeune femme avec un sac à main rouge se jette sous le train devant ses yeux. Il est perturbé .La scène à laquelle il a assisté présente de fortes similitudes
Cet événement relève du surnaturel .Le corps et le sac restent introuvables par la police .Du coup n'allait-il pas être le fou du village ?
il est perturbé .La scène à laquelle il a assisté présente de fortes similitudes avec le dénouement du roman "Anna Karénine ", l'héroïne de Tolstoï .
Quelques temps plus tard elle récidive mais il l'en empêche .Elle s'enfuit , il lui court après et se retrouve dans un lieu magique qui abrite des milliers de romans, des milliers d' histoires , un lieu méconnu des habitants de la ville .Il y fera la connaissance de Gédéon , le gardien qui l'entraînera dans une superbe aventure, où il fera la connaissance de héros littéraires .Et là je vais vous laisser le plaisir de découvrir la fin extraordinaire de cette enquête .
En conclusion le mariage de deux genres littéraires est une superbe réussite .J'ai trouvé l'idée très originale et très surprenante .J'ai commencé par un roman policier pour finir dans un monde fantastique. Tout cela avec une pointe d' humour .C'est un beau texte d'où se dégage une atmosphère étrange qui m'a ensorcelé. Celle du début est grise , froide et brumeuse pour finir dans un cadre plus chaleureux où notre héros va connaître passion, ambition, et volonté .Je me suis reconnue en Monsieur Berger en tant que lectrice passionnée . Ce roman court rend hommage à un grand nombre d'auteurs et surtout aux héros de leurs fictions et s'interroge également sur la relation du lecteur avec ces mêmes héros .
Il a été couronné par le prix Edgar Allan Poe en 2014 .
Il se déguste sans modération .Je l'ai lu d'une seule traite sans aucun problème de compréhension .
Je vous le recommande vivement .
Qui a un jour rêvé de changer le destin de son personnage préféré pour qu'il échappe à une fin que nous lecteurs trouvons tragique et injuste, moi! J'ai été surprise par le sujet même du roman, puisque pour moi Conolly c'est avant tout, des thrillers et un célèbre héros, Charlie Parker. J'ai donc côtoyé au fil des pages l'auteur de romans fantastiques, et même l'auteur d'une fable fantastique et mystérieuse. Un sujet original qui m'a donné envie de redécouvrir les classiques anglais du XIXème siècle, que le personnage principal, Berger, évoque très régulièrement. J'ai surtout envie de relire Anna Karénine pour mieux comprendre ce qui la pousse au suicide. Le narrateur, malgré un côté banal et routinier de vieux monsieur a su m'accompagner dans cet univers noir et surnaturel mais n'a pas été assez persuasif pour me faire partager sa passion du lieu et cet "hôtel" pour personnages de fiction.
Un roman que je juge agréable à lire avec lequel on passe un bon moment sans le lâcher jusqu'à la fin, somme toute prévisible!
Un avis mitigé sur Prière d’achever.
L’intrigue a a priori tout pour me plaire, et d’ailleurs elle me plaît : un homme, lecteur passionné, quitte son travail et s’installe à la campagne dans la maison maternelle dont il vient d’hériter. Là-bas, il prend plaisir à se promener à proximité d’une voie ferrée. Un jour, une jeune femme brune portant un sac rouge se jette sous un train. M. Berger, le protagoniste, assiste, impuissant au drame. Seulement, voilà, pas de corps, pas de sac, pas de sang. A croire qu’au moment où le train lui a foncé dessus la femme s’est tout simplement volatilisée. Comment pareil miracle est-il possible ?
J’ai aimé le fait ce court texte qui commence comme un roman policier s’achève comme un conte. J’ai aimé la formulation simple, les descriptions factuelles, l’absence de fioritures qui contribuent à donner l’impression qu’on a affaire à une fable, à un récit intemporel. J’ai apprécié les apostrophes, plus ou moins directes, du narrateur au lecteur.
Peut-être suis-je une lectrice tatillonne, mais le plaisir du texte m’a néanmoins été gâché par une syntaxe qui me paraît plus que bancale. Non que le texte regorge de coquilles, comme cela peut parfois arriver, mais plutôt de constructions de phrases maladroites ou agrammaticales. Celles-ci ont altéré mon confort de lecture, en m’obligeant souvent à relire des passages pour en saisir le sens. Je trouve aussi que c’est sur-ponctué.
Perplexe, je me suis tournée vers le texte original dont la construction syntaxique est tout à fait fluide.
Il est possible qu’un lecteur moins crispé que moi ne soit pas gêné par ces problèmes. Dans ce cas, sans être un monument de littérature, ce livre lui offrira un moment de lecture sympathique, en particulier s’il connaît ses classiques.
Pour ma part, je regrette que les problèmes syntaxiques que j’ai mentionnés m’aient empêché de profiter du plaisir que la lecture de Prière d’achever aurait pu m’offrir.
Après une petite introduction sur la vie tranquille de Mr Berger, cet homme banal et seul, seul non parce qu’il est repoussant d’une façon ou d’une autre, mais plutôt par indécision, par manque d’énergie, d’envie d’aller vers les autres. Le lecteur découvre un roman étonnant qui démarre fort lorsque Berger voit une femme se jeter sous un train, et ce à deux reprises. Etrange, forcément !
Mr Berger s’est réfugié, encore jeune dans la maison que vient de lui léguer sa mère. Là, une aventure peu ordinaire va lui arriver. Il découvre une bibliothèque tenue par un très vieux monsieur Gedeon, bibliothèque qui n’abrite que des éditions originales ou manuscrits, et de bien étranges locataires. Et Berger et Gedeon de s’interroger tour à tour sur le réalisme des personnages d’un roman, sur ce que le lecteur y cherche, et surtout ce que chacun va y trouver, car les mêmes mots vont être aimés ou détestés d’un lecteur, le faire vibrer ou le laisser indifférent, chacun puisant dans la lecture ce qui lui correspond, ce qui fait écho à ses propres sentiments, expériences, espoirs ou attentes.
C’est un roman étrange, court, d’une écriture telle que l’on ne sait pas si l’on est au siècle dernier ou au temps présent. Tout est possible et laisse la bride sur le cou à l’imaginaire du lecteur. On se prend vite au jeu, et qui sait si au détour de quelque village étrange, le lecteur ne souhaite pas finalement découvrir la bibliothèque Caxton ? Un livre qui se lit vite, un joli moment de lecture mêlant adroitement fantastique et policier.
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Pas si différents. Je trouve au livre les qualités que vous lui prêtez. En revanche, des difficultés dans la forme ne m'ont pas permis de l'apprécier pleinement. Je ne pense pas que la syntaxe relève de l'appropriation personnelle du livre et me retrouve dans le ressenti que vous évoquez par rapport au contenu et à l'atmosphère du roman.