"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En mars 1985, Yûko Tsushima est frappée par la mort brutale de son fils âgé de huit ans. Elle écrit Poursuivie par la lumière de la nuit après un an de silence. C'est en retournant à un manuscrit du XIe siècle, « Yoru no nezame », écrit sans doute par l'auteure du Journal de Sarashina (PUF, traduction de René Sieffert), qu'elle va rappeler à la vie son propre récit qu'elle croyait mort. La narratrice s'adresse, sous forme de lettres, à Tamako, l'héroïne de ce classique, avec qui elle se sent dans une proximité douloureuse de femme blessée. Avec la force que donne la conscience du malheur, elle essaie de reconstruire le puzzle de son existence singulière où résonne l'écho lointain des passés familiaux. Simultanément, elle se livre à un travail de restauration du texte initial dont il ne reste plus que des fragments et elle se met à le reconstituer en imaginant l'histoire de Tamako.
Ce double texte a reçu le prix littéraire du journal Yomiuri, en 1987, quelques mois après sa publication.
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