80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il s'en passe de drôles sur le Pont des Arts : un chat de moins en moins bavard, un auteur sans nom ni pays, le tsar Alexandre et les stars de l'Académie d'en face y surveillent, de près et de loin, les rats qui se prélassent, un truand infirme et sa belle hétaïre qui monnayent le dernier tableau de maître volé au Louvre, les pickpockets qui délestent les touristes japonais en train de manifester contre Chirac.
Pendant ce temps, Marianne la femme adultère, obsédée pas sa faute et harcelée par les interrogatoires d'un juge d'instruction, rapetisse peu à peu, tandis qu'elle s'adonne à cette activité essentiellement féminine qu'est la lecture des romans. Tel est le pouvoir du mot imprimé que la lectrice, prenant la fiction pour la réalité, reproche à son écrivain de mari les fredaines du narrateur de son précédent roman, Hôtel Europa, quand elle ne s'institue pas censeur sans états d'âme.
De livres qu'elle lit, elle fait son jardin privé, où elle est libre de repiquer et d'émonder à sa guise - car la littérature a toujours été un pont, elle a toujours été "interactive ".
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année