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Le rôle de la police scientifique est d'abord d'exploiter les traces laissées lors d'activités criminelles. Elle est aujourd'hui équipée de technologies de traçabilité si puissantes, que celles-ci ont en peu de temps démultiplié la quantité de données mises à disposition de l'enquête judiciaire et du renseignement criminel. Or, cette évolution rapide a paradoxalement eu pour conséquence une remise en question du rôle, du statut et de l'action de la police scientifique: qu'attend-t-on aujourd'hui de ces services ? Que sont-ils supposés conclure à partir de données devenues aussi considérables que spécialisées et fragmentées ?
C'est en faveur du caractère généraliste de la fonction d'investigateur en charge de l'exploitation de la trace que plaide cet ouvrage. Selon son auteur, l'hyperspécialisation de l'information obstrue la vue d'ensemble du professionnel, alors que celle-ci demeure cruciale dans les investigations complexes et l'analyse des crimes en série. Olivier Ribaux expose dans ces pages tout le potentiel de l'approche généraliste, et l'illustre de nombreux exemples. Il montre que celle-ci est non seulement nécessaire pour résoudre des crimes, mais aussi qu'elle contribue à l'étude du phénomène criminel.
Un ouvrage manifeste, principalement destiné aux criminalistes et criminologues concernés par l'avenir de la police scientifique, mais aussi à tous les professionnels de la sécurité, qui trouveront dans ces pages des méthodes et des modèles directement applicables, aux étudiants en sciences criminelles et au public intéressé par les méthodes d'investigation et curieux d'en découvrir les arcanes.
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