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Le 19 septembre 1356, la bataille de Poitiers est plus qu'une grande bataille de la guerre de Cent Ans, c'est une étape décisive dans l'histoire du Moyen Âge.
D'abord par son caractère véritablement décisif. Elle marque un vrai tournant dans la guerre de Cent Ans par le fait que le roi de France, Jean le Bon est fait prisonnier, ce qui est un évènement rare et catastrophique. Cela n'était pas arrivé depuis saint Louis, plus d'un siècle auparavant. La capture de Jean le Bon a des conséquences d'une extrême gravité. Le royaume de France se retrouve dirigé par un Dauphin de dix-huit ans complètement dépassé par les évènements ; le pays, mis en coupe réglée par les compagnies de mercenaires, déchiré par les ambitions de Charles le Mauvais (concurrent au trône du royaume de France) et la démagogie d'Etienne Marcel (prévôt des marchands qui tient Paris), écrasé d'impôts pour acquitter le montant de la gigantesque rançon exigée par les Anglais, confronté à une terrible jacquerie sauvagement réprimée par les nobles, est contraint d'accepter en 1360 un traité de démembrement qui l'ampute du quart de son territoire, à Brétigny. C'est provisoirement la fin de la prépondérance française en Europe, et tout cela est la conséquence directe du désastre de Poitiers. Ensuite, dans son déroulement, elle est comme un cas d'école, une vitrine qui permet d'étudier tous les aspects de la guerre à la fin du Moyen Âge : stratégie, tactique, recrutement, armement, mentalités. C'est que Poitiers, ce n'est pas seulement une mêlée de cinq heures le 19 septembre 1356, c'est aussi une course poursuite haletante d'un mois entre le roi de France et le Prince Noir en août-septembre, qui permet d'observer bien des pratiques de l'art militaire du XIVe siècle. La bataille elle-même obéit à un plan réfléchi, avec des manoeuvres calculées.
Le roi Jean le Bon finira sa vie prisonnier à la Tour de Londres comme Napoléon finira la sienne à Sainte-Hélène. De là à faire de Poitiers un Waterloo médiéval...
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