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En accompagnant la publication de Plu Kifekler Mouinkon Nivoua, la réédition de Poirer le Papillon (publié par Lettres Vives en 1987) vient illustrer la formidable complicité de ces deux grands acteurs de la vie artistique de la seconde moitié du XXe siècle. Une chasse aux papillons à Chaillol en 1949 fut le point de départ d'une étonnante amitié qu'illustre cette correspondance de Jean Dubuffet à Pierre Bettencourt : les lettres de Dubuffet nous révèlent avec une légèreté qui n'est qu'apparente l'engagement total d'un artiste dans la création, un engagement où vision de l'art et vie personnelle se confondent avec audace, justesse et humour. Ainsi, Pierre Bettencourt nous avertit : Poirer le papillon veut aussi dire (cela va sans) que dans la vie, il y a une minute de grâce pour que les choses soient ou ne soient pas. Cette minute, qui sut mieux que Jean Dubuffet, à travers la fièvre de tant de griffonnages, l'attraper au vol la poirer. Et qui sait, ce flambé de la belle époque, Dubuffet lui-même, se trouve-t-il, dans les mailles légères de ces lettres, pris sur le vif, incomparablement poiré.
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