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Ecrire sur l'élégie romaine après Paul Veyne suppose l'acceptation de la controverse. Le but du présent ouvrage est de mettre en valeur l'écriture élégiaque comme représentation d'une éthique du Soi; l'auteur est donc entré à son tour dans le débat, pour ne pas dire la querelle, sur la question du sujet dans l'élégie latine. Le problème de l'énonciation littéraire est ici d'autant plus complexe que, s'il est vrai que Catulle n'est pas Callimaque ni Ovide, Homère ni Sulpicia, Sappho, Properce n'est pas non plus Tibulle. L'auteur propose une interprétation globale de l'élégie qui tient compte de la pluralité des styles. Il lui a fallu prendre le risque d'une définition de l'esthétique élégiaque par l'énonciation de la subjectivité en situant les poètes de l'élégie par rapport, notamment, aux exigences morales de la rhétorique cicéronienne si soucieuse des personarum dignitates et par rapport aux réflexions dominantes, aristotélicienne et horatienne, sur la poétique sous le Principat. Ainsi, sans réduire la conception des Oeuvres à l'expression d'une vie, l'auteur s'est efforcé de démontrer comment chaque poète élégiaque, de Catulle à Ovide, sut, par diverses représentations de la passion amoureuse qui n'excluent pas les idéaux romains, contribuer à une herméneutique du sujet dès l'époque classique de la littérature latine.
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