Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Poésie pure et société au XIXe siècle

Couverture du livre « Poésie pure et société au XIXe siècle » de Pascal Durand aux éditions Cnrs
  • Date de parution :
  • Editeur : Cnrs
  • EAN : 9782271140388
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Du romantisme au symbolisme, la « poésie pure », formule de combat contre toute soumission du langage poétique à des fins instrumentales, tend à s'imposer en valeur directrice au sein du microcosme des poètes : « La poésie n'a pas la Vérité pour objet, elle n'a qu'Elle-même », affirme Baudelaire... Voir plus

Du romantisme au symbolisme, la « poésie pure », formule de combat contre toute soumission du langage poétique à des fins instrumentales, tend à s'imposer en valeur directrice au sein du microcosme des poètes : « La poésie n'a pas la Vérité pour objet, elle n'a qu'Elle-même », affirme Baudelaire en 1857.
Pascal Durand s'attache à montrer que cette poésie de plus en plus repliée à l'intérieur de ses propres signes revêt des dimensions sociales spécifiques. Suivant une démarche nourrie de sociologie de la littérature et de rhétorique des textes, il y procède à deux échelles. Tantôt par l'examen de configurations répondant aux dynamiques de différenciation et de coalition du champ littéraire moderne : l'offensive des romantiques contre le formalisme, la doctrine de combat de Leconte de Lisle, le rapport officiel de Gautier sur les « Progrès de la poésie » en 1867, ou le Tombeau à la mémoire du même Gautier orchestré par les parnassiens. Tantôt par des lectures rapprochées, mettant en relief les opérations qui assurent, au coeur des textes, diverses médiations du social : transposition des structures du système poétique chez Mallarmé, mécanisme parodique des « beau comme » chez Lautréamont ou poétique du décor chez Laforgue.
De la « forme idée » portée par Hugo à « l'initiative aux mots » chez Mallarmé, en passant par la prose furieuse des Chants de Maldoror, réflexivité faite oeuvre, une troisième perspective se dessine : celle de théories proprement poétiques de la signification dont certains principes continuent de régir notre conception de la poésie.

Donner votre avis