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Poèmes saturniens est le premier recueil poétique de Paul Verlaine. Il a été publié à compte d'auteur en 1866 chez l'éditeur Alphonse Lemerre.
On sait peu de choses de la genèse du premier recueil poétique de Verlaine. La matière en aurait pour l'essentiel été composée, selon leur auteur, à l'époque où ce dernier était au lycée, « en première et en terminale, peut-être même déjà en seconde14 » La critique moderne n'a pourtant pas accueilli sans une certaine circonspection cette affirmation : « On hésite, sauf pour quelques pièces peut-être comme Nocturne parisien, à croire que la quasi-totalité de ces poèmes étaient écrits dès les années de lycée », écrit ainsi Jacques Borel dans l'édition qu'il a donnée des Poèmes saturniens.
On suppose par ailleurs, mais le point est discuté, que les Poèmes saturniens reprendraient pour l'essentiel le projet d'un volume intitulé Poèmes et Sonnets, et que celui-ci aurait donc, à l'imitation de la Philomena de Catulle Mendès, comporté deux parties. Le titre définitif (et, probablement, l'organisation définitive de l'ouvrage) serait apparu en 1865, Verlaine ayant alors composé le poème liminaire en guise d'introduction.
Les Poèmes saturniens sont publiés en novembre 1866 chez Lemerre, en même temps Le Reliquaire de François Coppée19. Publiée suivant la règle édictée par Alphonse Lemerre (et ainsi que le seront tous les volumes de Verlaine jusqu'à Jadis et Naguère) à compte d'auteur, l'édition en est financée par la cousine de Verlaine, Elisa Moncomble.
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