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Recueil de Jean-Claude TOUZEIL accompagné d'encres d'Henri GAY. Une pépinière d'arbres du monde entier arrosés d'humour et de tendresse.
«Une forêt qui pousse fait moins de bruit qu'un arbre qu'on abat.»(Proverbe chinois).
Peuples d'arbres est aussi un CD (MC 009) dans lequel on peut retrouver plusieurs poèmes mis en musique et chantés par Martine Caplanne.
Avec des encres d’Henri Gay pour illustrer son propos, Jean-Claude Touzeil nous entraîne sur son chemin de poésie bordé d’arbres. Dans ce recueil sur papier recyclé blanchi sans chlore, il embrasse tous les arbres, les sérieux, « les vagabonds rencontrés sur les chemins d’itinérance » jusqu’aux arbres clowns et même ceux qui y ressemblent mais n’en sont pas vraiment. Comme le cerf.
« Quel dommage
Que cet arbre à quatre pattes
Au printemps
Ne fleurisse jamais ! »
En véritable jardinier amoureux des arbres et des mots, Jean-Claude Touzeil les respire, les regarde pousser, leur parle ou bien écoute leurs conversations, le tout avec tendresse et humour. Il les raconte en longs poèmes ou en haikus renommés bonsaïs, prend leur cause dans une pétition ou encore nous fait rêver avec la légende de l’érable rougissant quand une fable nous parle de coup de foudre.
« Si vous voulez mourir d’amour
En attendant l’éclair
Regardez la feuille à l’envers
Aimez-vous sous les arbres. »
C’est avec une jubilation gourmande que le poète joue avec les mots, se joue des noms d’arbres et plante de nouvelles graines qui donneront naissance à de jeunes pousses vigoureuses qui formeront des arbres à poèmes.
Espiègle, il reprend à son conte des fables qu’il retourne comme un gant, comme celle du corbeau et du renard.
« Le corbeau
En Afrique Noire
Est allé aux écoles
Il attend le renard
En haut du fromager. »
De sa plume alerte, il nous promène dans sa forêt imaginaire, un arboretum foutraque ou l’érable croise l’arbre usufruitier et le chêne liège provoque des bouchons sur la route.
Mais un arbre, avant d’être grand et fort, demande beaucoup de soins
« Adopter un arbre
Exige des jours et des jours
De soins attentifs
Et des nuits d’amour
Une vie de mère »
De quoi méditer sur la fragilité de l’arbre, à l’ombre de son feuillage ou à califourchon sur ses branches, c’est comme vous voulez… !
Après avoir tourné la dernière feuille de ce recueil, vous ne serez plus de bois devant un arbre.
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