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Nouk est anorexique.
C'est ainsi qu'on nomme sa maladie. mais la souffrance, comment la nommer ? le plus grave, c'est peut-être le plaisir inavouable d'être la plus forte, et de mentir, mentir, mentir, jusqu'au vertige. un jour, nouk est enfermée dans une clinique où l'on s'applique, méthodiquement, à la briser. la jeune fille semble se soumettre. mais elle reste indomptée. si elle guérit, ce sera par d'autres voies.
Nouk a treize ans et vient de décider qu'elle n'a plus besoin de grandir.
Dorénavant, elle ne mangera que le nécessaire pour survivre.
De ce jour, commence la spirale de l'anorexie, les dissimulations, les disputes avec les parents, les tentatives de ces derniers pour la remettre sur pied, l'incompréhension, la solitude...
Ce récit, pour être court, n'en est pas moins incroyablement fort.
Geneviève Brisac, livre sa vérité, sa propre expérience, pour douloureuse et éprouvante qu'elle soit.
La détresse de l'adolescente, mais aussi celle de la femme adulte qui se retourne sur son propre passé, est poignante.
Alors même que je n'ai jamais eu de trouble alimentaire, je suis entrée en empathie avec cette jeune fille et j'ai souffert avec elle.
Un récit à fleur de peau, mais qui ne tombe jamais dans le pathos, servi par une très belle écriture !
Geneviève, alias Nouk, a 14 ans lorsqu’elle décide de ne plus manger.
La longue descente vers une anorexie profonde.
Récit autobiographique, j’ai admiré la manière dont l’auteur se souvient de ce passage de sa vie, comment elle décrit le processus.
Elle a beaucoup d’autres choses à écrire dit-elle, mais cette histoire s’impose à elle.
Jamais larmoyante, jamais dramatique, elle raconte, tout simplement.
Magnifique qu’elle s’en soit sorti ! D’autant qu’à l’époque, les méthodes de soin n’étaient pas très au point.
Un livre sans grand intérêt malgré un résumé qui semblait alléchant. La protagoniste n'est qu'une enfant bornée, ayant une vision du monde en total décalage. On a vraiment du mal à comprendre comment elle tombe dans l'anorexie tellement le style de l'auteur est "bordélique". Pourtant, j'aime les livres sortant de l'ordinaire, avec une écriture différente, mais là, j'ai eu plus mal à la tête en lisant les quelques 100 pages de ce livre qu'en lisant Rousseau ou Diderot
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