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On sort tout juste de l'hiver. Au printemps, « le ciel est bleu et lisse comme un crâne de Schtroumph sans bonnet », les loups sont de retour, on a institué une journée du sommeil et une autre de la santé mentale, les pollens et le redoux se rappellent à notre bon souvenir.
L'été peut cacher des ciels « lourds d'un poids mouillé de linge sale », les orvets se coupent en deux, les renards pointent leurs « reflets de flammes », un théâtre populaire s'ouvre dans les Vosges et les brimbelles nous feront les dents bleues.
L'automne se mijote avec les patates au lard, le « baeckeoffe » et la cipaye. Pour la toussaint, on pourrait préférer le mimosa au chrysanthème.
L'hiver crisse, on guette la clochette de l'âne, la lumière du jour nous met « en garde à vue basse », il nous faut rêver à des voeux en attendant le printemps. Bientôt.
L'écrivain Pierre Pelot propose ici un texte de saisons et d'humeurs qui se picore en petites scènes et annotations, un texte qui se hume, un texte fait pour vagabonder dans les mots et les sensations.
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