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Gérard Noiriel reprend, corrige et actualise son discours de la méthode historique, publié il y a quelques années chez Belin. Devenu un classique, cet ouvrage retrace son parcours d'historien, notamment à travers les grandes figures qui ont compté dans sa formation intellectuelle (Bloch, Bourdieu, Elias, Foucault, Rorty, Weber, mais aussi, de façon inattendue, Virginia Woolf). Comment écrit-on l'histoire ? Quelles sont les grandes influences auxquelles un historien est soumis ? Car penser, c'est toujours penser avec d'autres et par rapport à d'autres - que ce soit en s'opposant ou en souscrivant. L'historien ne pense jamais seul.
C'est un ouvrage personnel que propose ici Noiriel, une sorte d'autobiographie socio-historique, où il parle de ses origines sociales modestes, de sa volonté de faire se rencontrer le travail intellectuel et l'expérience vécue, et de réduire le fossé qui sépare les élites du peuple.
Le livre est à ranger aux côtés des Leçons d'histoire d'Antoine Prost, des réflexions de Mona Ozouf sur son parcours d'historienne, mais aussi des travaux de Bourdieu sur le statut de l'intellectuel et du savoir théorique.
On se trouve comme aux côtés de l'auteur, dans le secret de son bureau. Il y a dans ce livre quelque chose comme un aveu - l'aveu de ce qui fait que G. Noiriel est devenu l'historien que l'on connaît.
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