Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Voilà sans doute ce que l'Antiquité a pu nous transmettre de plus admirable concernant l'art de la pêche en mer. Avec le fragment attribué à Ovide (luimême intitulé Halieutiques), Les Halieutiques d'Oppien de Cilicie, composés sous l'empereur Marc-Aurèle, vers l'année 176, constituent aujourd'hui à peu près tout ce qu'il nous reste sur l'histoire de la pêche dans l'Antiquité. Mais il ne s'agit pas seulement d'un exposé didactique sur les procédés employés par les anciens pour la pratique de la pêche, mais également et surtout d'un poème. Trois mille cinq cent six vers répartis de la manière suivante : deux premiers chants s'attachant à la description de la faune maritime, puis trois autres (reproduits ici) traitant de l'art de la pêche, où se trouvent merveilleusement mis en lumière tout ce qu'il est possible de connaître concernant cette immémoriale activité : toute la mythologie qui s'y rattache, les qualités morales et physiques nécessaires aux pêcheurs, les techniques de capture proprement dites, appâts, filets, nasses, lignes, hameçons... Une véritable somme qui donne à concevoir la pêche non plus comme la simple application d'une technique efficace au service du besoin de se nourrir, mais comme un ingénieux savoir-faire au service d'un art de vivre, d'un art d'être au monde.
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