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Partition musicale d'une dérive, la narratrice se heurte au vide d'une journée qui commence alors que rien n'y est prévu pour elle. Elle dissèque l'état dépressif, son mécanisme, les sentiments qu'il provoque. La perception du réel vacille. La narratrice installe des cadres : préparer le café, tenter d'avaler quelque chose, regarder par la fenêtre, se doucher... Des occupations doivent à tout prix rythmer cette journée, combler son vide.
Les journées et les nuits sont longues pour la narratrice. Tout lui pèse, son corps, les autres, la vie. Chaque geste est une souffrance, et sortir, voir des gens est une épreuve. Les journées se déroulent, sans but, rythmées seulement par les gestes simples de la vie quotidienne. La souffrance morale devient souffrance physique et la tentation de tout oublier dans l'alcool n'est jamais loin...
Marina de van nous livre une description détaillée, clinique de l'état dépressif. Chaque geste est longuement décrit. L'écriture est dure, incisive, belle aussi, mais je ne suis jamais entrée dans l'histoire. Mais d'ailleurs y a-t-il une histoire? Je n'ai ressenti aucune empathie pour la narratrice, j'ai fini par me lasser et j'avoue avoir survolé la fin.
Intéressant pour connaitre la dépression de l'intérieur mais à lire seulement si on a un moral d'acier.
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