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Depuis plusieurs années, Michael a fait du monde son domicile. De pays en pays, de continent en continent, il arpente la planète pour étancher sa soif de découvertes et d'expériences qu'il partage avec le plus grand nombre. Il sent pourtant que son insatiable curiosité s'érode peu à peu et qu'il sombre dans une sorte de routine inexplicable qui va à l'opposé de son sens de la vie... Il lui faut un nouveau projet.
C'est à Dakar qu'il ressort d'un tiroir une idée qui ne l'a jamais quittée : relier Téhéran à vélo depuis Paris, un challenge de plusieurs mois qui lui semble à la hauteur de ses interrogations. N'étant ni adepte du deux-roues, ni sportif, il espère que ce défi va lui procurer l'électrochoc qu'il recherche. Son témoignage est franc, direct et concentré sur l'objectif qu'il s'est fixé : un récit de vie temporaire qui se réinvente au quotidien et nous entraîne sur les chemins d'Europe et d'Asie, semés d'embûches et d'instants de grâce, de folie et de lassitude parfois, mais toujours entraînant et empreint de liberté.
C’est le roman « Sauver Ispahan » de Jean-Christophe Rufin qui, curieusement, va déclencher cette idée folle de relier Téhéran à vélo depuis Paris. Le jour du départ le 10 juin 2018 pour 7000 km, Michael Pinatton a le tract avant de se lancer dans ce projet « à la con »
« Maintenant faut assumer mon garçon…Tu cherches l’aventure, tu vas la trouver »
Et de l’aventure, il y en aura tout au long de ce périple, de belles rencontres aussi et des désillusions, des jours difficiles où l’épuisement n’est pas loin. Car notre champion n’est pas un grand sportif et pédaler tous les jours sur des chemins parfois ardus, ce n’est pas de tout repos. Avec son vélo lesté de 30 kg, il va grimper des cols, suivre des routes très fréquentées et se retrouver dans des endroits perdus. Il va découvrir l’hospitalité des habitants en Grèce, en Turquie et en continuant vers l’Iran.
Beaucoup de partage aussi entre les gens de rencontre et le baroudeur qui montre volontiers les photos de son voyage (d’ailleurs, un album de photos joint au livre permet de se faire une idée)
C’est dans un style direct, sans fioritures, que Michael Pinatton nous raconte son quotidien tout au long de ce voyage sur lequel souffle un vent de liberté.
J’ai lu ce récit dans le cadre du jury des lecteurs pour le prix littéraire Terres d’Ailleurs 2021. Ce prix récompense un livre d'aventure vécue, une aventure/voyage /découverte d'un ailleurs au travers du regard d'un(e) auteur(e).
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