Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Paria ferme la trilogie commencée avec Hikuri et continuée avec Pèlerin. En mêlant étroitement vers et prose, Paria semble vouloir embrasser à nouveau l'errance du poète du nord au sud du Mexique - terre renaissant dans sa langue comme un territoire sacré. José Vicente Anaya, d'un bout à l'autre de sa trilogie, réinvente son expérience, la dit de façon neuve. Là où Hikuri semblait prôner un dérèglement des sens, dans l'ivresse du peyotl, Paria, semble-t-il, fait le chemin inverse, cherchant, à retrouver un sol perdu, une réalité rugueuse. L'hommage aux Petits poèmes en prose de Baudelaire, auquel le poète se livre, aborde, dans le réalisme du récit, les souvenirs de l'errance du poète à travers lesquels il nous livre une relecture de l'histoire politique mexicaine.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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