"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Hier, la monnaie et le crédit facilitaient l'échange. Aujourd'hui, ils divisent et écrasent. Le coupable désigné est vite trouvé : ce serait la finance internationale. Ce qui nous évite de nous interroger sur le tréfonds de nos mentalités. Un essai corrosif pour, enfin, régler nos comptes avec l'argent.
La monnaie ? Inventée, croyait-on, pour faciliter l'échange des biens et des services, elle est devenue signe de division et facteur d'inégalité.
Le crédit ? Instauré pour faire circuler la monnaie et libérer l'initiative, il a fini par écraser États et particuliers sous le poids de la dette.
Le coupable tout trouvé, c'est " la finance " : marchés dérégulés, actionnaires sans coeur, fonds d'investissement indifférents au sort de la planète. Mais à quoi bon dénoncer la cupidité des uns et la rapacité des autres, si on n'en dévoile pas les ressorts ? La source de notre asservissement est peut-être cachée dans le tréfonds de nos mentalités. Et si le vilain petit financier, c'était chacune et chacun d'entre nous ?
Face à un krach boursier ou une pandémie, l'État est capable de s'endetter massivement. Ce qui repose la question de fond : qui, en définitive, doit quoi à qui ?
Enjambant les débats ésotériques, cette Petite métaphysique du fric interroge ce qu'est la monnaie dans nos têtes, ce qu'elle devient entre nos mains, et défie notre tendance à désigner les coupables sans nous remettre en cause.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !