"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Où est passé hier ? » se demandait Gamal Ghitany dans les premières pages de Sémaphores, paru précédemment au Seuil. Par-delà les fenêtres s'inscrit dans la même démarche, reflète la même inquiétude et on y retrouve un certain nombre des thèmes et questionnements chers à l'auteur, ainsi que le même attachement aux lieux, ceux de l'Égypte et du vaste monde. Mais ce nouveau Carnet se distingue du précédent en ce que chaque souvenir qui constitue la matière de ce livre apparaît dans le regard du narrateur par le truchement d'une fenêtre et donne lieu alors à une sorte de phénoménologie de la perception : l'enfance, le Caire, mais aussi le désir, l'effroi, le voyage, et, plus rare chez Ghitany, la peinture moderne. De très belles pages sont ainsi consacrées aux fenêtres d'Edward Hopper qui entrent en résonnance avec l'expérience de la solitude maintes fois contée par l'auteur, et donnent lieu à d'intenses méditations sur l'insaisissable.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !