80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Eminent professeur de médecine légale à Lyon, Alexandre Lacassagne s'est donné pour visée, à la fin du siècle, d'étudier le phénomène criminel sous ses différents aspects : en comprendre l'histoire, la fréquence, mais aussi identifier ses auteurs, saisir leurs personnalités et leurs meurs.
Il a ainsi constitué une formidable collection de documents et d'objets divers glanés dans les prisons (carnets de tatouages, dessins sur papier à cigarette, poèmes, lettres, chansons, dictionnaire d'argot...) et encouragé les détenus à la rédaction de cahiers et de récits autobiographiques. Ces traces exceptionnelles en disent long sur le quotidien de la détention et sur l'expérience de l'exclusion sociale.
Mais elles disent aussi la démarche singulière d'un homme qui, en maître d'écriture, a permis à ces prisonniers d'exprimer une multitude d'émotions: un rêve, une crainte, une peur. Ainsi invitait-il ceux qui étaient l'objet de tant d'écrits - des juges et des avocats, des experts, des journalistes, de l'administration pénitentiaire - à être pour la première fois sujets d'écriture et scripteurs de leur propre histoire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année